La cérémonie des vœux aux agents de la Ville, de la Métropole Nice Côte d’Azur et du Centre Communal d’Action Sociale ainsi qu à leurs familles s’est tenue hier soir au Palais Nikaia devant plus de 7 000 personnes en présence notamment d’Adolphe Corat, d’Eric Ciotti , président du Conseil Général, de quelques joueurs du l’OGC Nice, de leur président Jean-Pierre Rivère et de leur entraineur Claude Puel. La désormais immanquable Camille Muffat complétait avec brio la représentation du monde sportif.
une atmosphère mi-festive (avec une belle et sympathique confusion parfois) et mi-solennelle avec les élus municipaux et métropolitains alignés en ordre comme une « nomenklatura » d’autres temps (Ce qui a permis de constater la rare présence de jeunes et de femmes, et encore moins les deux conditions réunies, et celle prépondérante de senior « citizens » adoubés d’une grise notabilité. A quand un profond renouveau ?), la (très élégante) préfète Anne Bocquet, directrice des Services de la Ville et de la Métropole, a inauguré la soirée avec quelques propos bien soignés avant de donner la parole à Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole.
Traditionnellement, cette cérémonie était l’occasion pour Christian Estrosi d’une opération mêlant, à la fois, l’inventaire complet des réalisations de l’année passée et l’annonce de celles qui arriveront dans celle à venir, et un exercice de démocratie de l’audience avec le public qui assiste à la politique transformé en spectacle.
Mais, cette fois-ci, code de comportement électoral oblige, les voeux ne pouvaient être que des voeux, ce qui a profité à la sobriété du discours resté dans un temps tout à fait acceptable bénéficiant ainsi de l’écoute du public.
On a eu donc droit à une profusion de remerciements et autres voeux aux autorités militaires et civiles, élus, collaborateurs et à tous les présent(e)s. Pas de tambours, et encore moins de trompettes, hier soir, place était (enfin) faite à l’œcuménisme..
En saluant habilement le travail et l’engagement des agents, Christian Estrosi n’a pas oublié, comment imaginer le contraire, un certes léger (auto)satisfecit pour la « métamorphose » de « cette terre de Nice, des montagnes et des vallées…une des plus belles du monde ».
» Belle et libre » comme l’aigle qui, peut-être symboliquement, au lieu de rejoindre son fauconnier sur scène comme le voulait le scénario, a préféré survoler la salle et écouter en liberté les chœurs de l’Opéra entonner ‘Nissa la Bella’ sur scène.
Et pour finir, après une tombola g »ante qui aura fait une centaine d’heureux et une séance photo interminable du duo Bauthéac-Bosetti, aussi à l’aise dans le public que sur le terrain, ,place au spectacle dont le titre pourrait résumer les mois qui vont suivre : Mamma Mia !
Crédit photo : https://christian-estrosi.com