La ligne de départ de l’élection municipale à Nice se met en place : Marc Concas, le conseiller général qui avait annoncé, ainsi que son épouse Frédérique Grégoire-Concas (conseillère municipale et métropolitaine), sa démission du Parti socialiste, rejoint Olivier Bettati dans sa liste d’union républicaine qui s’appellera « Mon parti, c’est Nice ».
Les « dissidents », comme ils sont appelés dans le microcosme politique local de droite et de gauche, commencent à étoffer leur équipe qui, ne l’oublions pas, comprend aussi Benoît Kandel, ancien 1er adjoint de Christian Estrosi, et Jean-Christophe Picard, président du PRG06.
Nul doute qu’ils voudront être de fiers rivaux du maire sortant, chacun d’eux ayant une raison plus ou moins personnelle pour s’opposer à sa réélection.
Une union de personnalités politiques venant de divers horizons, à laquelle on doit intégrer Brigitte Tanauji-Dahan, Andrée Alziari-Négre, Joëlle Péglion et Jean-François Fouqué, est à la fois surprenante et logique : La crise de crédibilité des partis classiques ouvre la porte à une offre politique qui dépasse les clivages idéologiques, surtout au niveau local, et se veut capable de proximité et de solutions concrètes par rapport aux problèmes des citoyens.
Cette liste se veut être capable d’attirer la sympathie et les voix des nombreux mécontents de la politique de Christian Estrosi et de la majorité municipale mais également de l’opposition socialiste de Patrick Allemand. Bien entendu, elle aura, comme les autres candidats, une autre cible prioritaire avec celui qui est souvent le premier parti du premier tour, celui des abstentionnistes.
La transparence des actes et un comportement moralement exemplaire des élus (ce qui sonne comme une critique implicite à l’action de la majorité sortante) ont été également évoqués et un engagement solennel a été assumé : Une charte éthique pour une nouvelle politique à Nice aux contenus « draconiens » a été signée en fin de conférence.
