Il est un président d’honneur très actif, toujours batailleur et avec l’envie intacte de guerroyer avec ses adversaires pour le plus grand plaisir des militants ( mais ne devrait-on pas plutôt les appeler, ses admirateurs ?). On parle, bien entendu, de Jean-Marie Le Pen, en tournée électorale dans la région, pour apporter son soutien à Marie-Christine Arnautu , la candidate FN/RBM à l’élection municipale de Nice.
Le « patron » a voulu faire comprendre aux sympathisants que la « parachutée », en déficit de notoriété, avait toute sa confiance pour ce défi et répondra indirectement aux critiques de certains militants pour ce choix qui pénalise le local et le passé pour s’inscrire dans une démarche future.
Une visite qui aura confirmé la popularité (Obligeant même à transférer la rencontre dans le grand salon d’un palais !) de son fondateur, candidat au Parlement européen en mai prochain, dans le département « le plus à droite de France » – comme a voulu le rappeler dans la matinée Eric Ciotti au cours d’un débat à trois, avec Patrick Allemand, sur le plateau de France 3.
Le discours politique n’a pas bougé d’un iota du tracé habituel : Anti-Europe de Bruxelles, retour à la souveraineté, sortie de l’euro et, bien entendu, la sécurité et la lutte à l’immigration. D’ailleurs, pourquoi changer de menu si la clientèle apprécie celui-ci ?
Et pour Nice ? La réponse est simple: votez Arnautu.
Laquelle, modeste mais heureuse, savourait son petit triomphe : La mayonnaise commencerait à prendre, les frontistes et marinistes niçois commençant à la considérer, non plus comme la « parachutée » mais comme « une des leurs ».
A cette occasion, un collectif de militants « indignés » dont la porte-parole est Catherine Garcia, s’est manifesté » pour faire entendre leurs voix et celle de très nombreux militants, adhérents, sympathisants et électeurs du FN déboussolés depuis le 6 janvier, jour de l’annonce officielle du la liste Nice Bleu Marine ».
Une nouvelle liste en vue ?
