« Lors de sa convention sur l’économie, M Estrosi a fait un inventaire à la Prévert de ses mesures économiques pour les trente prochaines années, soit pour cinq mandats, c’est à-dire jusqu’à ses 89 ans, puisqu’il est né en 1955. »
L’ancien Maire de Nice n’est pas des plus tendres avec son successeur ; « Au-delà de cette incohérence, qui n’est pas un signe de crédibilité de l’intéressé, on peut légitimement se demander pourquoi M Estrosi n’a rien fait dans ce domaine depuis 2008, comme dans celui des transports avec la LGV, l’A8 bis et les lignes 2 et 3 du tramway reportées aux calendes grecques. En effet, force est de constater que l’OIN de la Plaine du Var crée en 2007 sous ma mandature n’a pas avancé en 6 ans à part les inaugurations des projets lancés avant l’arrivée de M Estrosi à la Mairie. Il en est de même pour la ZAC Nice Méridia ou le transfert du MIN qui sont à l’arrêt depuis 2008. »
Et le candidat à la prochaine échéance municipale de préciser : « M Estrosi, qui veut renforcer l’enseignement supérieur, oublie de préciser que c’est encore sous mes mandatures que le campus Saint Jean d’ Angely de Nice Est a été crée, mais aussi le développement des grandes écoles comme l’EDHEC ou l’IPAG. »
Dernière salve de l’avocat niçois : « Enfin, M Estrosi nous parle de protectionnisme métropolitain, mais, depuis 2008, il attribue tous les chantiers à des entreprises dont le siège social est en dehors de la dite Métropole. Dès lors, quand on sait que pour M Estrosi les promesses n’engagent que ceux qui les entendent, il est à craindre que les dites promesses ne soient que purement électoralistes … »
La bataille des municipales est lancée, a qui le tour ?
