La troisième convention thématique de Christian Estrosi était celle dédiée à la culture.
Mais avant de s’y attarder, on doit saluer la bonne nouvelle concernant la nomination de Jean-Jacques Aillagon , ancien ministre de la Culture et président de l’Etablissement Public de Versailles mais, avant tout et surtout, homme de culture, en tant que Président du Comité de pilotage de la candidature de la Promenade des Anglais au Patrimoine de l’UNESCO.
Après l’échec de la candidature de Nice aux JO d’hiver 2018, en bonne partie imputable à la modeste qualité de candidature, le maire de Nice a bien compris que, quand on s’aventure sur les « parfois difficiles » terrains nationaux et internationaux, il vaut mieux abandonner les velléités trop identitaires et se confier à des pointures pour amplifier ses chances de réussite. Pour la socca et la tape dans le dos, il en sera toujours temps, après avoir gagné.
Par ailleurs, Jean-Jacques Aillagon a déjà été le commissaire général, en 2013, de l’exposition Matisse qui a connu un succès au niveau international avec une affluence de presque 300 000 visiteurs.
Son intervention au soutien de la politique culturelle du candidat Estrosi a été une brève mais ô combien éclatante « lectio magistralis » : La culture doit permettre à tout le monde de s’en approprier, elle doit favoriser l’apprentissage et la pratique et les créateurs doivent pouvoir s’exprimer. Que dire de plus ? Toute une vision réunie en trois phrases !
Cette introduction si qualifiée a permis à Christian Estrosi de poursuivre dans la même trace : Une grande ville n’existe pas au niveau mondial sans son action culturelle. Le Maire consacre aujourd’hui à la culture 14% de budget municipal et le candidat a assuré que cette part sera sanctuarisée.
Si, pour le passé et le présent Christian Estrosi exprime un satisfecit certain, quel sera le futur de la culture à Nice et de Nice ?
Pour l’édile, il n’y a pas d’alternatives possibles : Il faut aller plus loin. Et suivre trois pistes : D’abord, assurer un plus large accès de tous à toutes les dimensions du patrimoine et de la création, en quelque sorte faire sortir la culture dans la rue, ensuite, soutenir la création par tous les moyens possibles et, enfin, c’est de renforcer la place de Nice comme capitale culturelle en France, certes, mais aussi en Europe et dans le monde.
