Et non ! Les photos que vous découvrez en lisant l’article ne sont, ni prises en pleine après-midi, ni un jour férié mais mercredi dernier sur le marché du Cours Saleya à 10h.
A cette heure, en plein été, il est presque difficile de se frayer un chemin tellement il y à du monde…et de bancs présents. Mais le problème du Cours Saleya est bien présent sous nos yeux, chaque matin lorsque je vais faire mon marché.
Plus de la moitié des emplacements sont désespérément vides et le spectacle donné par ses niches évidées offre un décor disgracieux à ce marché qui résonnait, il n’y a pas encore si longtemps, de tant de voix en brillant de mille couleurs.
Aujourd’hui, c’est sans doute par les absences que brille le plus ce marché qui, de par sa position idéale, devrait avoir, au moins, le même éclat que le marché de la Libération qui, lui, ne cesse de s’améliorer et se structurer d’année en année.
Pourtant, le spectacle proposé par cette lente décrépitude du marché ne peut qu’être nuisible aux restaurateurs qui n’offrent, du coup, à leur clientèle qu’un panorama bien mièvre d’un marché indiqué sur les guides « comme il faut » comme l’un des plus beaux marchés de Nice.
« Il y a une grève des maraîchers ? » La question que me posa une touriste belge en me voyant photographier le marché m’amusa dans un premier temps pour me faire beaucoup moins sourire en y repensant sur le chemin du retour tout en me disant qu’une grève finalement aurait été préférable.
Franck Viano