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22 novembre 2024

Le Cavigal s’écroule une nouvelle fois face à Angers

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Nouvelle défaite à domicile (55-74) pour le Cavigal Nice Basket face à un concurrent direct pour le maintien, l’Angers Union Féminine Basket. Le club azuréen occupe la dernière place du classement en LFB et doit vite réagir sous peine de descente en deuxième division.


cavigalbourges-2.jpgPlus qu’un match à enjeu, cette partie était un match charnière dans la saison du Cavigal. Occupant la dernière place et affrontant Angers, l’avant-dernier, le Basket Niçois pouvait se donner un peu d’air et gagner en confiance pour les prochaines semaines.

Mais voilà, ce match tout particulier intervient après le décès cette semaine de son président Henri Biancardini. Cet amoureux du club aura œuvré de longues années afin de porter le basket niçois au plus haut niveau, n’oubliant jamais la formation et l’éducation des jeunes. De nombreux hommages se sont succédé, de longues minutes d’applaudissements ont accompagné Nissa La Bella et une minute de silence a été respectée avant le match.

Un avant-match chargé en émotion qui va complètement bloquer les niçoises qui font un début de partie catastrophique. En quelques minutes, les Angevines prennent les azuréennes à la gorge et en viennent à mener 12-4. Le match se tend rapidement mais les pertes de balles multiples et le manque d’adresse au shoot permet à Angers de prendre 15 points d’avance à la fin du premier quart-temps (7-22).

Un début de match raté dans lequel la Croate, Iva Sliskovic, fait la misère au camp azuréen avec ses 11 points en 10 minutes. Le deuxième quart temps commence comme le premier et les ratés s’enchaînent de part et d’autres, maintenant l’écart est de 15 points. Le panier à trois points de Kristen-Brooke Sharp en milieu de quart-temps donne un nouvel élan aux niçoises.

Angers commence à ressentir la pression, son jeu devient brouillon, son coach David Girandière s’énerve sur son banc pendant que le Cavigal remonte petit à petit. Un bon deuxième quart-temps qui relance les joueuses de Rachid Meziane, Sliskovic est sur le banc et les angevines marquent peu. La remontée est en marche, Nice recolle au score et revient à 7 points d’Angers à la mi-temps (22-29).

La seconde période débute bien avec un nouveau 3 points de Sharp d’entrée qui laisse entrevoir un possible come-back. Mais le retour de la croate va rééquilibrer la partie, les deux camps se rendant coup pour coup. La solution vient peut-être du banc, et c’est ce qu’a compris le coach angevin qui fait entrer la hollandaise Natalie Van Den Adel, qui donne un peu d’air à son équipe avec 7 points en quelques minutes. Lizanne Murphy, l’ailière canadien d’Angers maintien son excellent niveau et Angers termine en trombe se troisième quart-temps avec 17 points d’avance (32-49).

Ce troisième quart-temps est très similaire au premier avec une période creuse où Angers marque les points qu’il faut pendant que le Cavigal déjoue. Les niçoises se réveillent cependant au début du dernier quart-temps après un temps mort demandé par Méziane. Les visiteuses semblent débordées et les azuréennes en profitent pour proposer un jeu plus direct et efficace (37-51).

Mais le temps mort demandé par Girandière va couper le Cavigal dans son élan et remotiver les angevines qui vont prendre le large définitivement avec 20 puis 23 points d’avance. Une fin de match en forme de calvaire pour les niçoises. Le match étant déjà perdu, les joueuses se relâchent, Galliou-Loko, Tchangoué puis Sharp s’essayent avec réussite à des paniers à trois points. Mais cela ne sera bien-sûr pas suffisant, le score final étant de 55 à 74 pour les Angevines.

Le trio Sliskovic (23 points), Murphy (16 points) et Hejdova (14 points) aura fait la différence du côté angevin. A Nice, seule Kristen-Brooke Sharp dépasse les dix avec 17 points et un impressionnant 5 sur 7 à trois points.

Le Cavigal reste dernier du classement à un point d’Arras et deux points de Toulouse, Mondeville, Tarbes et donc Angers. Avec 3 victoires en 17 matchs, le club doit à tout prix se réveiller et commencer à gagner, car la deuxième division lui tend les bras.

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