Un des axes forts (et préféré ?) de la campagne électorale de l’ancien maire de Nice est l’analyse et la critique scrupuleuse des déclarations à la presse de son successeur. Selon lui, Christian Estrosi a la fâcheuse habitude de s’approprier des réalisations et des mérites qui ne lui reviennent pas.
D’où la nécessite, voire « une obligation pour un avocat ! », de remettre les choses à leur place et de rendre à César ce qui est appartient à César. Cela fonctionnant aussi très bien avec « Jacques »…
De là et traiter son rival de menteur… Le pas est allègrement franchi et, quand on pense qu’il reste encore un mois de campagne électorale !
Jacques Peyrat fait sa mise au point : « Je tiens à rappeler que ces trois projets (La coulée verte, l’hôpital Pasteur II et l’Institut Alzheimer Claude Pompidou) ont été lancés sous ma seconde mandature de 2001 à 2008, et que ce n’est pas parce que Monsieur Estrosi les inaugure, qu’il doit pour autant s’en attribuer la paternité. »
La deuxième salve est pour l’Allianz Riviera : » Je rappelle que le projet du grand stade a été lancé en 2003, et que M Estrosi n’a fait que construire le même stade, au même endroit, mais à un prix trois fois plus élevé, en écartant les terrains d’entrainement, le centre de formation, les parkings adaptés et la ligne 3 du tramway.
Et de conclure, sabre au clair, avec la Gare du Sud, pour laquelle l’ancien maire maintient le projet, qui était le sien, d’ installer une nouvelle mairie : « En ce qui concerne la Gare du Sud, qui fait effectivement l’objet d’un recours devant la Justice Administrative, il convient de rappeler que le but est de contester la vente pour 1 euro à un promoteur privé d’un terrain payé 12,8 millions d’euros par les contribuables niçois. Je persiste à penser que le terrain de la gare du Sud se devait d’accueillir la nouvelle Mairie avec un parking public de 1500 places, et non l’opération immobilière de M Estrosi avec un parking public de seulement 311 places contrairement aux 750 places fallacieusement annoncées. »
A suivre…