Le Tour de Nice « révolutionnaire » de Robert Injey se poursuit avec un objectif de taille. Faire partir du Palais Sarde deux squatters illustres : Le Préfet des Alpes-Maritimes et le Président du Conseil Général qui occupent deux appartements de fonction.
Pour lui » Il y a assez de place au CADAM pour les logements de fonction du préfet ou du conseil général ». De quoi donner le tournis au maire de Nice qui se vante d’avoir éliminé tous les squats de la ville.
L’idée du candidat du Front de Gauche n’est pas de transformer le Palais Sarde en Palais d’Hiver et occuper un lieu symbolique du pouvoir… Loin de de là: Son but est de libérer des espaces de représentation, plus ou moins utilisés, pour créer un musée à vocation internationale, le Louvre de Nice comme l’édifice a été symboliquement rebaptisé.
On lui laisse la parole : « Aujourd’hui nous procédons à notre quatrième inauguration d’un projet que nous voulons mettre en œuvre. Ce projet concerne le palais Sarde: le bâtiment est ouvert au public quelques jours par an. Rendre une véritable destination publique à ce palais, le sortir du sommeil dans lequel il est plongé depuis 30 ans est pour nous une première exigence. La seconde, c’est de doter la ville de Nice d’un Musée à vocation mondiale. Si Nice est déjà « riche » de ce point de vue, avec pour exemple le MAMAC, les musées Chagall, Matisse ou bien encore Chéret, il manque un musée qui renforce l’attractivité de notre ville ».
Rien n’a été dit quant à la typologie des collections mais, on sait, que les gestes révolutionnaires ne s’impliquent pas dans les détails. Puis, faute de « cosaques » pour donner suite, on est resté aux intentions et … à la photo-souvenir.
Inutile de dire que des révolutionnaires comme ça on en redemande. Normalement, tous veulent prendre le pouvoir, Robert Injey , lui, veut promouvoir la culture !
La palme de la campagne la plus sympathique et la plus innovante rsique fort de ui être assignée. Au lieu du bombardement de propositions incongrues et destinées à rester dans les tiroirs, un peu de bonne ironie ne fait pas de mal.
Et puis, comme disait Horace: « castigat ridendo mores ».Qui peut dire que Robert Injey ne dit pas ses quatre vérités ? Est-il vraiment utile et productif de garder un si beau palais pour deux appartements de fonction et quelques réceptions par an ?
Pour mémoire: depuis le transfert des services administratifs au Cadam en 1982, l’ancien palais des Rois de Sardaigne, n’a servi qu’une seul fois pour une cérémonie au niveau international. C’était en février 2001 quand a eu lieu, dans la grande salle à manger, la signature du Traité de Nice par les ministres des Affaires Étrangères de L’Union Européenne en présence du Président de la République et du Premier Ministre français.
Après son élection en 2008, le nouveau maire, qui en tant que président du Conseil général utilisait l’aile droite du palais, avait tenté sans succès d’en faire le palais de représentation municipale, rôle depuis lors attribué à Villa Masséna.
