Les syndicats de la police municipale ont appelé leurs adhérents à manifester contre le gouvernement qui fait la sourde oreille à leurs revendications.
Un collectif de 300 à 500 policiers (Même là, les estimations divergent) formaient un cortège où l’on pouvait voir plusieurs élus, dont le maire de Nice, Christian Estrosi, qui dirige la première police municipale de France.
L’ensemble des manifestants a défilé pour dénoncer le refus du gouvernement « de valider un accord conclu entre l’association des maires de France et les syndicats » sur des indemnités de travail, précisent les syndicats SUMPP, SNPM et CFTC police municipale. Une réflexion devait aussi être engagée pour intégrer l’indemnité dans le calcul de la pension de retraite, selon eux.
En quête de popularité et de sympathie électorale mais aussi ardent défenseur de cette police locale, Christian Estrosi, accompagné par Rudy Salles et le sénateur-maire de Cagnes Louis Négre, a voulu donner une signification plus politique à la manifestation* en fustigeant, une fois de plus, le gouvernement socialiste..
Ce n’est pas une première, déjà à l’occasion d’une manifestation des propriétaires de clubs hippiques, on avait vu le maire de Nice être solidaires avec les protestataires en défilant à cheval.
Une confusion des genres que ne manqueront certainement pas d’épingler ses adversaires électoraux…
