Robert Injey, tête de liste du Front de Gauche à l’élection municipale de Nice, continue en compagnie de ses colistiers et supporters, d’imager ses propositions avec des inaugurations symboliques. Une façon originale de proposer ses projets et « de mettre en évidence les contradictions de la politique du maire sortant ».
Après l’inauguration de la virtuelle station du tramway à l’Ariane, de la remise symbolique des clés de la Bourse du travail, de la création de « l’Espace St Roch » et du « Louvre à Nice » dans le Palais Sarde, la cinquième étape concerne le logement, une question qu’il qualifie de dramatique.
Dans le cadre de l’opération « 10 inaugurations pour 10 projets », Robert Injey avait donné rendez-vous dans le quartier Gambetta, plus précisément avenue des Fleurs, devant un bâtiment du CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires).
Robert Injey souhaite « systématiquement préempter les terrains qui se libèrent appartenant au domaine public pour en faire des logements sociaux ». Il refuse de voir des bouts de la ville partir dans le privé, estimant que la politique actuelle tue l’avenir de Nice.
Il affirme que Nice est « la lanterne rouge du logement social en France » mais que cela n’est « qu’un problème de volonté politique ». Son but est de « résoudre la crise du logement à Nice » et de créer 2 000 logements sociaux par an. Sur le long terme, son souhait est une baisse des prix du foncier grâce à toutes ces mesures.
Le candidat à la mairie a également évoqué la mise en place d’une commission pour définir l’attribution des logements sociaux avec des critères clairs. Il accuse clairement Côte d’Azur Habitat de clientélisme et de manque de transparence dans la distribution des logements sociaux.
