Dans quel état se trouve l’OGC Nice avant un déplacement périlleux à Marseille ? La question a le mérite d’être posée après les récentes mésaventures azuréennes. Une seule victoire (contre Lille) sur les sept derniers matchs, les statistiques parlent d’elles-mêmes. Et, la série de rencontres qui s’annonce n’incite pas à l’optimisme : Marseille, Bastia, Bordeaux, PSG et Saint Etienne.
Ce soir, au Vélodrome, l’OGC Nice va jouer pour ne pas s’enfoncer un peu plus au classement. Tout le contraire du scénario du match aller. A l’époque, les Niçois avaient plutôt bien lancé leur championnat, (3 victoires, 1 nul et 2 défaites). La réception de l’OM se présentait comme le premier gros test. Un obstacle franchi avec succès après un match héroïque de David Ospina.
La suite, elle, avait été catastrophique avec 7 défaites consécutives en Ligue 1. L’une des pires séries dans l’histoire du club. Aujourd’hui, bien des choses ont changé dans les deux camps. Mais, des similitudes persistent. Coté marseillais, la gestion paternaliste d’Elie Baup a laissé place à la poigne du duo Anigo-Emon. En apparence seulement. Dans le jeu, Marseille ne produit rien depuis bien longtemps. Seule la solidarité du groupe et l’apport de quelques individualités parviennent à amener les phocéens dans le haut du classement. Les mêmes caractéristiques que la saison passée me diriez-vous ? La réussite insolente en moins. Un facteur qui avait permis à l’OM de se hisser à la deuxième place. Dans tous les cas, le club Olympien se présente en favori sur sa pelouse, face à ce Nice-là.
Chez les rouge et noir, la saison a été rythmée par les séries. Avec une seule constante, la difficulté à produire du jeu dans la défaite, ou la victoire. Des tactiques hasardeuses au baisse de forme des cadres, rien n’a semblé tourné rond pour ce gym-là. A Marseille, la perspective de jouer un derby peut transcender ce groupe touché mentalement. Malgré tout, Nice possède 9 points d’avance sur les premiers relégables. La situation n’est pas catastrophique. Il y aussi cette dernière victoire au Vélodrome, marquant le triomphe de la jeunesse niçoise. L’incertitude réside simplement dans l’état d’esprit d’un groupe amputé de nombreux absents, soumis à la pression du résultat immédiat.
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