Ce qui était fort peu probable il n’y a que quelques mois pourrait devenir une réalité qui bouleverserait tout en proposant une véritable solution à une union qui semble avoir le plus grand mal à se faire. Nul doute que si l’actuel Président de la République choisissait d’être le candidat de l’UMP à sa propre succession, il serait soutenu par une majorité d’élus, du gouvernement aux diverses collectivités locales avec lesquelles il entretient des relations cordiales et de confiance.
Que dire aussi de la relation je t’aime, moi non plus que le Chef de l’Etat entretient avec un autre Président, celui de son parti. Nicolas Sarkozy se doit de composer avec une donnée qu’aucun militant de l’UMP n’aurait imaginée même si, quelque part, elle est sans doute espérée par certains. Côté MAM et De Villepin, tous deux se rangeraient certainement sous cette candidature qui leur donnerait une assise confortable pour préparer l’échéance nationale suivante. En attendant, Jacques Chirac adopte une posture présidentielle pour donner le tempo à une campagne lourde au sein de son parti. Gaulliste convaincu et Chef d’Etat émérite, l’homme laisse planer le doute sur une décision que personne ne semble connaitre…pas même lui !
L’élection massive au Parti Socialiste propulsant une Ségolène Royal surfant sur une déferlante rose, qui n’est pas sans rappeler celle de 1981, apporte une nouvelle pièce au puzzle présidentiel de l’UMP et, nul doute, que le choix final sera cornélien lors du congrès prévu le 14 janvier 2007. Rien ne semble donc joué tant que toutes les cartes ne sont pas dévoilées et bien malin sera celle ou celui qui pourra imaginer quel sera le candidat qui aura la meilleure main.