La journée de la femme, ce 8 mars, aura été aussi le jour de la présentation du projet de la seule femme tête de liste, candidate aux municipales de Nice et potentiellement première Maire de Nice… Si les électrices et électeurs le voudront bien !
Le 23 mars approche, mais nous n’en sommes pas encore là… Marie-Christine Arnautu avait donc donné rendez-vous pour présenter son projet et les points qualifiants de son programme.
La parole à la candidate du Front National : » Si je suis élue, je serai le maire du raisonnable et du raisonné. L’héritage laissé par le sortant est lourd et surtout l’état des finances est honteux et préoccupant pour les générations futures. Dans la confusion la plus totale entre dépenses de la ville et de la métropole, on va vers le 1,5 milliard d’euro d’endettement. En tout cas chaque niçois porte avec soi 2 854 euros qu’il devra rembourses aux créanciers d’une façon ou d’une autre »
Décidément polémique envers Christian Estrosi , son opposante
continue : » Le rôle d’un Maire ce n’est pas de couper un ruban toutes les heures ou participer aux mondanités de toute sorte, lui et son cortège de collaborateurs, tous salariés par la municipalité. Mes colistiers et moi, nous sommes des gens issus de la société civile et nous ne recherchons pas des postes alimentaires. ».
Et d’ajouter : » Je gérerai la ville en bonne mère (maire) de famille, refusant tout double langage comme il est habitué à faire l’actuel occupant son siège de premier magistrat . De plus, je n’ai pas, moi, besoin de promotion personnelle … »
« L’opposition (ou plutôt la soit-disante opposition) a aussi des lourdes responsabilités pour avoir accepte le mépris, la distance et la condescendance du maire sortant. Et, de ce fait, elle s’est rendue complice d’une gestion autoritaire et opaque »- a-t-elle terminé.
Ancien cadre commercial d’Air France, Marie-Christine Arnautu fait appel à son passé professionnel pour tracer son avenir niçois : » Nice a tout pour rebondir, cette ville possède tous les paramètres pour se relancer. Il lui manque uniquement un critère essentiel: un véritable pilote de ligne en terme de gestion ! » Plaisanta-t-elle.
La question est : Y aura-t-il un pilote dans l’avion… du second tour ?