Le marathon électoral est arrivé dans sa dernière ligne droite mais Jacques Peyrat, vétéran de mille batailles, garde tout son élan en illustrant sa vision de la Nice de demain..
Pour l’ancien premier magistrat, la population est au cœur de la mission communale.
Mais, avec une attention toute particulière pour les catégories les plus faibles : La petite enfance, les seniors, les personnes en situation de handicap et les SDF. Les actifs étant considérés capable à suffire d’eux-même à leur besoins… Chômage mis à part ?
Pour chacune de celles-ci, une action spécifique est prévue : Une augmentation importante des crèches et des halte-garderies avec un service d’aides à domicile pour les femmes qui travaillent, plus de maisons de retraites et une augmentation des aides au Centre Communal d’Action Sociale qui manque de moyens pour exerces ses mandats, une politique d’adaptation du mobilier urbain pour favoriser la mobilité des handicapés, ou encore la réouverture de un, ou plusieurs centres d’hébergement pour ces naufragés de la vie qui doivent être aidés et non inutilement chassés par la police municipale sans aucune conséquence sauf celle de les faire déplacer d’un endroit à l’autre.
« Le logement est un bien de première nécessité » – continue Jacques Peyrat- « que ce soit pour les actifs que pour les retraités. Aujourd’hui le marché immobilier est insuffisant et trop cher, la vague d’immigration a détourné les bailleurs sociaux de leur tâche primaire: construire des logements sociaux pour les actifs et non pas pour les immigrés. De plus, les conditions d’attribution des logements de Côte d’Azur Habitat sont scandaleuses et elle ont déjà fait l’objet d’une recommandation de la part de l’organisme public de contrôle. »
Son objectif serait de construire au moins de 500 logements par an, incluant aussi les résidences universitaires.
Le volet sportif ne présente pas de grande envolées : » Avec le Grand Stade, la situation est assez confortable. J’ai un seul projet, un Palais des Sport à l’emplacement actuel du Palais des Exposition qui migrera dans la Plaine du Var. De plus, j’ajouterai un plan d’eau de 1 ou 2 km pour les sports de plaisance , mon exemple est celui de Breil sur Roya »- avance le candidat du Regroupement pour Nice.
Et voici que l’excursus nous emmène à un autre argument de poids : La culture.
La déclinaison des propositions ne nécessite pas de grandes explications, elle se suffit à elle-même: En premier lieu on retrouve la relance de la culture nissarte, forte de sa tradition, de sa grammaire et de son vocabulaire qui en font une vraie langue ( d’origine occitane) et non un vulgaire dialecte, et des ses manifestations populaires.
A suivre, la reprise du Festival de Musique Militaire qui avait eu un vif succès dans ses premières éditions, et trois festivals: dans l’ordre, celui du Jazz traditionnel, d’Art Contemporain avec au centre l’Ecole de Nice et tous ces maîtres et des Théâtres populaires pour lequel le tissus particulièrement riche des compagnies locales serait activé.
Côte équipements les idées ne manquent pas: on passe de la reprise en main des Studio de la Victorine qui méritent, en effet, une gestion plus innovante et dynamique ( ndlr: la concession actuelle expirera en 2018 ) à un spectacle son et lumière style Puy du Fou au Château ou au Fort du Mont Alban qui représenterait l’histoire de Nice.
Pour en finir, la Halle Spada devrait être affectée à usage de salle de spectacle des arts vivantes, là aussi en faisant appel au riche tissu artistique de la cité.
Reste à parler des Anciens Abattoirs dont le projet ne décolle pas… Mais, attention, nous dit Jacques Peyrat, « je ne vais pas tout vous dire, il y encore un volet à présenter, celui de l’emploi et du développement économique ».
L’ancien maire qui ne s’avoue pas battu malgré les sondages défavorables repart en campagne : Pour lui, contacter les gens est encore le plus sur moyen de se faire valoir.
Rendez-vous mercredi 19 pour le dernier round avant le scrutin !