Robert Injey veut faire le choix d’un développement soutenu et intelligent des transports collectifs pour faire face à l’urgence écologique et à l’urgence économique. Selon le candidat Front de gauche aux municipales niçoises, ce choix répond à l’exigence d’améliorer les conditions de vie des concitoyen-ne-s dont les besoins de déplacement sont croissants.
« Il est aussi de notre responsabilité, devant les impératifs environnementaux, d’agir efficacement contre le réchauffement climatique et la pollution : c’est un enjeu majeur des sociétés d’aujourd’hui. Cette double urgence a été négligée par l’actuel maire. Nice est une des villes les plus polluées de France. Cela s’explique notamment par le retard du développement des transports en commun. Les bouchons prouvent chaque jour les manques du réseau actuel de transport en commun, ils sont un gâchis de temps et d’argent pour la population et notamment les salarié-es. » Explique Robert Injey.
Ces derniers jours, l’air est devenu assez irrespirable dans beaucoup de grandes villes de France, comme Lyon, Paris, Bordeaux, Grenoble. Cette pollution, liée à la stagnation de particules fines dans l’air, constitue un véritable danger sanitaire. La France comptabilise au minimum 30 000 morts par an ayant pour cause l’action négative des microparticules
Face à cette pollution de l’air, de grandes agglomérations françaises ont décidé de rendre les transports en commun gratuits le temps de quelques jours ou d’un week-end.
Si la gratuité des transports en commun est utilisée comme réponse lors de pics de pollution comme ceux que nous subissons actuellement en France, c’est que la solution est véritablement pertinente pour favoriser l’usage des transport collectif et faire baisser les taux de particules fines et les émissions de Gaz à effet de serre.
« Par conséquent, si nous voulons lutter contre la pollution dans notre ville, nous pensons que la gratuité des transports en commun doit être un objectif. » Propose donc l’opposant niçois.
Cette solution, accompagnée d’un développement de l’offre de transport, de la diversification des modes de déplacements (vélo, marche, bus, train, tram…), de la mise en œuvre d’une véritable inter-modalité permettrait de rendre la ville plus respirable. La gratuité répond aux questions de développement durable et permet de réintroduire dans le droit aux transports les notions d’égalité et de solidarité.
La gratuité représente un investissement. De l’ordre de 50 millions d’euros pour la Métropole par an, mais elle induit des économies en réduisant le nombre de journées perdues dans les embouteillages, des économies en terme de santé publique et d’amélioration de la qualité de vie.
« En rendant notre territoire plus attractif pour les activités économiques et sociales elle va enregistrer une augmentation des recettes de la taxe transport. Renforcer l’utilisation de tous les modes de transports pour lutter contre la pollution c’est le sens de toutes nos propositions. » Termine Robert Injey.