Robert Injey a exposé le volet culturel de son projet pour les niçois à l’occasion des municipales .
Le candidat de la liste « L’Humain d’abord » est, comme d’habitude, très critique vis-à-vis de la gestion de Christian Estrosi : » Trop centralisée, victime d’une vision étroite et parfois trop spectaculaire, la politique culturelle à Nice est loin de correspondre à ce que nous pouvons espérer. La culture à Nice est trop éloignée du quotidien des Niçois et des Niçoises. »
« Notre première ambition est là, créer dans notre ville et sur le territoire de la Métropole les conditions d’une réelle démocratisation des pratiques culturelles, aussi bien du point de vue de l’éducation, de la critique que de la création. Cela implique avant tout de créer les conditions d’un véritable dialogue entre les artistes, les populations, l’école, le mouvement associatif (éducation artistique, éducation culturelle, éducation populaire) la Ville et la Métropole. » Explique le candidat niçois du Front de Gauche.
Robert Injey souhaite favoriser la promotion de services publics culturels pour desserrer l’emprise des politiques marchandes de culture sur la société. Pour que ces services soient investis par la population, il pense, par ailleurs, nécessaire d’adopter la médiation culturelle comme une stratégie d’accès à la culture.
Les Cinq propositions de la liste Humain d’Abord
1/ Organiser dès l’automne 2014 les 1er États Généraux de la culture sur Nice avec l’ambition de créer un Conseil de la Culture. Ce conseil rassemblant tous les acteurs concernés permettra de coordonner les actions, mutualiser les moyens et définir des référents avec l’objectif de contribuer à l’élaboration d’un schéma territorial de développement artistique et culturel.
2/ Créer un réseau de l’éducation artistique et culturelle afin d’associer les milieux de l’éducation aux stratégies de médiation culturelle par le développement de projets et de partenariats avec les lieux de création et de diffusion culturelle, les bibliothèques, les établissements scolaires, le Conservatoire Régional de musique, les centres d’animation et les associations d’éducation populaire.
3/ Mettre en place des dispositifs pour nouer une relation durable et construite avec un-e artiste et une équipe artistique sur un territoire pour y construire avec la population locale un projet artistique dans une logique solidaire et non concurrentielle.
4/ Favoriser la création d’ateliers d’artistes, de salles de répétition, d’un studio d’enregistrement… Le parc immobilier de la ville offre dès à présent des possibilités. Nous voulons aussi inclure la création d’espaces de travail pour artistes dans les programmes de construction où la Ville intervient. Enfin nous proposerons des espaces de ce type dans certains lieux publics, comme les écoles ou le CHU.
5/ Nous voulons dédier des bâtiments emblématiques de la ville de Nice à la culture. Ainsi nous portons l’ambition d’un projet « Le Louvre à Nice » pour le palais Sarde. Nous voulons faire de la Caserne Filley un lieu privilégié pour l’implantation d’ateliers d’artistes ouverts sur la ville. Nous voulons remettre à plat le projet des Abattoirs.
