Qui dit que la politique est une chose triste ? Ce n’est pas, en tout cas, la conception et la mise en oeuvre du trio Bettati-Kandel–Concas, la « surprise » de ses municipales niçoises qui a clôturé la campagne électorale en réunissant un nombre consistant de soutiens dans un cadre festif.
Introduit par Benoït Kandel qui a voulu rappeler les traits distinctifs de la liste « Notre parti c »est Nice » : La culture du service public, la culture de l’intérêt général et la culture du sens de l’humain, Marc Concas a donné le ton à la soirée par une intervention mi-show-man, mi- concours d’éloquence.
Usant de la rhétorique comme d’un fleuret non moucheté, l’ancien socialiste a pilonné sévèrement son ancien collègue de parti, Patrick Allemand, rebaptisé « bonjour tristesse » et accusé de mener, par une politique de « petits arrangements », le PS dans « l’impasse ».
Décidément, le souvenir de la primaire, demandée par l’un et refusée par l’autre, afin de désigner la tête de liste aux municipales et qui fut à l’origine de la dissension de Marc Concas du parti socialiste est bien loin d’être oubliée et estompée.
La déclaration d’optimisme (« une force est en marche ») de Marc Concas a lancé Olivier Bettati qui a remercié tous les présents pour leur soutien actif : « Une personne a dit de moi que j’avais un déficit de notoriété. Dommage que , malgré cela, j’ai empêché à cette même personne d’avoir le sacre du Roi Soleil. ».
Le candidat a voulu rappeler le chemin parcouru depuis le départ de « cette formidable aventure humaine », pour se déclarer confiant dans le vote de dimanche prochain : La surprise du premier tour se répliquera ce dimanche. Le travail d’écoute et proximité que nous avons fait pendant toute cette campagne électorale a payé. Je demande à tous un dernier coup de collier pour que notre résultat soit amplifié et nous donne davantage de force ».
Un dernier propos avant le silence pré-électoral : » Notre mouvement sera la force d’avenir. Depuis ma déclaration de candidature ma vie a changé mais je ne regrette pas un seul instant le choix que j’ai fait. Maintenant, je peux vous assurer qu’à partir de lundi prochain , la vie de Christian Estrosi va aussi changer ».
Doit-on s’attendre à ce que le vent de la contestation et de la révolte souffle dans les prochains conseils municipaux et métropolitains ?
