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22 novembre 2024

Rythmes scolaires: Christian Estrosi relance la fronde des maires de la Métropole NIceCôte d’Azur

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Après les tirs nourris d’élus de droite et du centre contre la réforme des rythmes scolaires, le problème est, de toute évidence, devenu une affaire politique. Et, tout naturellement, Christian Estrosi est en première ligne et ne lâche pas le morceau !


rythmes_ecole-4.jpg Il a appelé, tour à tour, au « boycott » de la réforme Peillon, à son « abrogation », à sa « suspension » ou, plus simplement, à son « report » avec, en guise de justification, le coût que fait peser sur les communes le retour à la semaine de 4,5 jours d’école.

Pour mémoire**: Une enquête que l’Association des Maires de France (AMF), a diligenté auprès des 4 000 communes ayant changé de rythmes à la rentrée, prétend dépolitiser le débat. Elle révèle notamment que 83 % des maires sont satisfaits de la mise en place de la réforme. Les difficultés existent, mais elles ne sont pas insurmontables.

Pour un peu plus d’une commune sur deux, la dépense serait inférieure ou égale à 150 euros par enfant et par an – soit le « coût médian » communément admis par les associations d’élus pour organiser trois heures d’activités périscolaires en plus, chaque semaine. L’aide apportée par enfant et par an est de 50 à 90 euros par l’Etat et de 53 euros et par les Caisses d’allocations familiales .

De quoi nuancer fortement, les estimations lâchées par certains élus UMP réticents à appliquer la réforme à la rentrée 2014.: 5 millions d’euros à Nice, selon Christian Estrosi…

Et pourtant, les maires sont plus de huit sur dix à se dire satisfaits de sa mise en œuvre : 60 % sont plutôt satisfaits et 23 % sont tout à fait satisfaits ». Reste la principale revendication portée par l’AMF – un « financement pérenne » de la réforme.

Christian Estrosi, Député, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et 46* Maires de la Métropole réaffirment :

« Nous souhaitons que la liberté de choix des Maires sur l’application de la réforme des rythmes scolaires soit respectée.

L’organisation du temps scolaire mise en œuvre par le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 est un sujet majeur au cœur des préoccupations des citoyens. Pourtant elle n’a fait l’objet d’aucune concertation et d’aucune discussion au Parlement.

Cette réforme des rythmes scolaires entrée en application dans un certain nombre de villes depuis septembre 2013, aboutit à de nombreuses protestations des parents d’élèves, des enseignants, des animateurs et des élus.

Le Premier Ministre a indiqué lors de sa déclaration de politique générale que le cadre réglementaire serait assoupli après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus.

Nous sommes toujours en attente des propositions d’assouplissement du Ministre de l’Education Nationale.

Au regard des baisses successives et généralisées des dotations de l’Etat, qui s’élèvent à 6,5 M€ pour les 49 communes de la Métropole en 2014, les communes ne peuvent pas supporter le coût de cette réforme. En effet, la loi de programmation des finances publiques de 2013 qui prévoyait une baisse des dotations de 750M€ en 2014 et 2015, a été aggravée par la loi de Finances 2014 pour passer à 1,5 Md€ de baisse en 2014 et 2015.

De plus, le fonds d’amorçage pour financer la réforme n’est ni intégral, ni pérenne.

Dans ce contexte, au nom de l’intérêt des enfants, nous demandons au Premier Ministre, au Ministre de l’Education Nationale et à l’Inspecteur d’Académie, que nous saisissons dès aujourd’hui, de permettre à l’ensemble des Maires de choisir librement d’appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires placées sous leur responsabilité, en concertation avec les parents d’élèves et la communauté éducative. »

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