Le retour de l’aigle fétiche a porté bonheur aux Aiglons qui, à défaut de briller, ont, au moins, assuré l’essentiel pour se défaire d’une équipe de Reims qui, depuis quelques temps, est à court de carburant avec zéro victoire au compteur depuis le 1er mars.
Une victoire qui fait du bien au classement (Le maintien en Ligue 1 étant pratiquement acquis) et au moral, ce qui va permettre aux niçois de gérer plus sereinement la fin de saison au mieux.
Les Niçois ont largement dominé la rencontre, toutefois leur manque d’efficacité notoire (Ils restent la pire attaque de Ligue 1) fait qu’ils sont restés constamment sous la pression des contres champenois.
Une première mi-temps fade n’a accouché que deux tentatives de Cvitanich (24ème et 35éme minute) mais sans poser de gros problèmes au gardien adversaire, Agassa.
De leur côté les blanc-et-rouge sont passés tout près de l’ouverture du score suite à un beau mouvement suivi d’une frappe tendue de Ayité à la 30ème minute, mais c’était sans compter sur la parfaite détente d’Ospina qui transforma la tentative en corner.
Le résultat s’est finalement débloqué tout de suite après la pause. A la 50ème minute, sur un corner de Bauthéac, la défense Rémoise tente de dégage au premier poteau mais le ballon revient sur Eysseric aux abords de la surface. Sa frappe a une trajectoire surprenante, le ballon rebondit entre les jambes d’un partenaire, touche le montant gauche d’Agassa avant de rentrer, le gardien est impuissant masqué par la forêt de joueurs devant lui.
Un but à la fois spectaculaire et chanceux mais que les supporteurs niçois attendaient avec impatience et …sans faire la bouche fine.
Le reste du match fut sous le contrôle total des niçois qui conservèrent l’avantage sans difficulté face à des Champenois timorés et privés de leur capitaine Anthony Weber (Sorti en première mi-temps pour une probable rupture d’un tendon d’Achille et offrirent finalement une victoire à leurs supporters.
Claude Puel , mesuré comme d’habitude, se félicita de ce résultat: « On marque un but insolite sinon chanceux mais cette chance nous a fait défaut en d’autres occasions et puis nous sommes allées la chercher ».
