Ce week-end s’est déroulé le 18ème festival de Mouans-Sartoux. A cette occasion, Nice Première a croisé parmis les étales de livres, l’irremplaçable mère abusive de Guy Bedos au cinéma, Marthe Villalonga.
« Tout simplement », avec son accent inimitable, Marthe Villalonga qui n’a pas peur de dire tout haut qu’elle appartient à une famille de Pied-Noire, nous a accordé une ligne de son temps pour répondre à quelques questions.
Nice-Première : Que vous a apporté l’écriture de votre livre « Tout simplement » ?
Marthe Villalonga : Ca m’a apporté finalement que j’étais très contente de l’avoir fait. Je l’ai écrit avec une amie. Le résultat a donné exactement ce que j’avais envie de dire et la façon de le dire. C’est une biographie. C’est mon parcours du jour de ma naissance à il y a deux ans. C’est exactement moi.
N.P. : Guy Bedos est aussi présent au festival de Mouans Sartoux, vous avez incarné sa mère dans des films. Que pensez vous de son livre « Mémoires d’outre-mère »?
M.V. : J’ai commencé à le lire parce que je l’ai eu que cette semaine mais bon comme j’ai travaillé avec lui, je le connais quand même. On avait fait un film ensemble. Il dit les choses comme il les pense et on doit certainement le retrouver. Je suppose que c’est lui dans cet ouvrage.
N.P. : Dans l’esprit des français Marthe Villalonga est souvent associée à Rose dans la série télévisée « Maggy », on peut dire que ce rôle a marqué votre vie ?
M.V. : Oui, tout a fait. Ca a duré assez longtemps pour qu’on se souvienne du personnage. Les gens s’identifiaient à ces personnages. Ils se sentaient concernés. Un jour, j’ai rencontré des dames qui étaient des femmes de ménage et elle m’ont félicité d’avoir le culot d’engueuler ma patronne.
La chaîne a décidé d’arrêter et nous, on a été obligé de suivre. Mais on nous la réclame beaucoup.
N.P. : Que représente pour vous le sud ?
M.V. : Alala. Le sud c’est la vie, le soleil, la mer. Je suis bien quand je me trouve dans un endroit du sud. Je viens passer mes vacances ici, mais je vis à Paris. Quand je reviens, je retrouve mes racines. Il y a la clarté, la lumière. Il y a la façon de vivre, de parler, de s’extérioriser …
N.P. : Vous êtes déjà allée à Nice ?
M.V. : Non, non. Je ne vais pas jusqu’à Nice. C’est une grande ville, ça ne m’intéresse pas.
N.P. : Qu’est ce que le temps vous a enseigné ?
M.V. : Le temps m’a tout d’abord enseigné la tolérance. La deuxième chose, je dirais de dire merci pour avoir eu le parcours que j’ai eu. Même encore maintenant, j’ai une très bonne santé et c’est ce qui compte surtout : avoir une bonne santé.
Nous la remercions de sa sympathie et de sa disponibilité. Marthe Villalonga sera le 6 janvier 2006 au Théâtre Debussy de Cannes dans « Elle nous enterrera tous. » de Jean Franco.
Propos recueillis par Audrey Bollaro
Renseignements : https://www.palaisdesfestivals.com/article.php3?id_article=1130
