Sans surprise, l’OGC Nice termine sa saison par une défaite. Bloqués par une solide équipe lyonnaise, les Niçois finissent la saison à une piètre 17ème place. Un classement douloureux tant financièrement que sportivement. Le chantier est de taille en vue du prochain exercice.
Un but de Koné à la retombée d’un coup franc de Grenier a permis aux « Gones » d’assurer définitivement leur place en Coupe d’Europe en cinquième position au classement. Pour réaliser cet exploit, ils sont tombés face à de bien pâles aiglons. Empruntés, sans créativité, les hommes de Claude Puel n’ont pas vraiment différé de leur prestation d’ensemble sur la saison.
Pourtant, le coach avait décidé d’aligner sa meilleure équipe sur le papier contrairement au dernier match à Evian. Plus de jeunes sans expérience mais les habituels titulaires. Des joueurs en difficulté, plus enclins à partir en vacances qu’à effectuer un dernier gros coup. Et on peut les comprendre tant l’exercice 2013/2014 aura été compliqué. Avec 12 victoires, 6 nuls et surtout 20 défaites ponctués par 30 buts marqués contre 44 encaissés, Nice a souvent broyé du noir.
On se rappellera aussi de ces 7 défaites d’affilée, historique pour le Gym, des difficultés constatées chez une grande majorité de joueurs. Cvitanich, Eysseric, Digard, Bauthéac, Pejcinovic … Tant d’hommes dont le niveau a alterné le bon mais surtout le mauvais. Ajouter à cela, l’entêtement d’un coach, coupable d’aligner ses progénitures à défaut de gérer son groupe. A chaque titularisation de Grégoire Puel, c’est une partie du groupe qui se détachait un peu plus du projet sportif. Mentalement beaucoup ont lâché et la gestion de l’ex-entraineur lyonnais y est pour beaucoup. Autant son management la saison dernière était presque parfait, autant, cette année, les erreurs ont succédé aux erreurs.
Avec tous ces ingrédients, on obtient une 17ème place somme toute méritée et pénalisante financièrement. Difficile de bâtir sur un tel résultat, mis à part en remettant pas mal de choses à plat et surtout en question. La gestion sportive et humaine est à revoir sous peine de subir une plus grosse désillusion pour la prochaine saison. Digard qui a annoncé son souhait de quitter le club, l’a bien compris et ce ne sont pas les possibles départ d’Ospina, Kolodziecjzak, Cvitanich, Bauthéac ou encore Pejcinovic qui viendront contredire cet état de fait. Aux dirigeants de réagir.
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