Les syndicats des taxis niçois avait investi la Préfecture du problème des VTC dans le cadre de leur opposition à l’application UBER qui permet la localisation et la réservation de véhicule avec chauffeur par smartphone.
A vrai dire, cette problématique est diffusée au niveau international et surtout dans les grandes villes où l’activité des taxis génère un volume d’affaire considérable et où cette société américaine (financé par Google) entend bien se développer.
Mais, si on regarde le problème avec un peu de recul, on voit bien que derrière la prétendue défense des règlements de fonctionnement de ce service public (doit-on le rappeler ?) qu’il s’agit bien d’une bataille d’intérêts : D’un côté, une corporation et de l’autre une organisation qui s’appuie sur la technologie. Un cas, comme on en a vu bien d’autres.
Et, comme on peut le constater en lisant le communiqué de la Préfecture ci dessous… Ce ne sont pas toujours ceux qui réclament le respect des règles qui sont ceux qui les respectent le plus !
Et aux droits des clients, quelqu’un qui y pense ?
Communiqué de la Préfecture: Contrôle des véhicules de Tourisme avec Chauffeurs (VTC)
Le 21 mai , une opération de contrôle des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), des véhicules de transports publics routiers de personnes (TRPP) ainsi que des taxis, a été effectuée sur les deux terminaux de l’aéroport de Nice.
Au cours de cette opération, qui s’est déroulé sans incident, une centaine de véhicules (VTC, TRPP, Taxis) ont été contrôlés.
72 VTC ont été contrôlés, dont 5 ont été verbalisés comme suit :
1 défaut de bon de transport
1 utilisation de téléphone portable au volant
1 pneu lisse
1 plaque d’immatriculation illisible
1 conduite excessive et dangereuse.
2 TRPP ont été contrôlés, dont l’un a été verbalisé pour défaut de signalétique TRP
24 taxis ont été contrôlés, dont 8 ont été verbalisés comme suit :
1 compteur non lisible
1 absence d’affichage tarifaire
6 remises de notes non conformes.