Le tribunal a décidé, ce lundi 26 mai, l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour le groupe Nice-Matin (611 salariés), mais aussi pour sa société de distribution Publinice-Services (346 salariés).
Par ailleurs, une procédure de sauvegarde judiciaire a été lancée pour sa régie publicitaire Eurosud Côte-d’Azur (176 salariés). Une période d’observation a été ouverte pendant six mois.
Un plan social négocié pendant des mois prévoit environ 147 suppressions de postes et 2 millions d’économies.
« L’ouverture immédiate de la procédure s’est finalement avérée préférable à la solution envisagée vendredi dernier d’une avance de trésorerie de l’actionnaire », a indiqué la direction du groupe Nice Matin. De source proche du dossier, ces deux millions n’étaient toutefois pas sur la table, ce lundi, lorsque le tribunal a pris sa décision.
La procédure de redressement « peut également permettre à d’autres investisseurs de se manifester et de proposer des solutions alternatives », stipule-t-elle. « Les différentes solutions alternatives seront examinées d’ici fin juin 2014 » par les deux administrateurs judiciaires nommés par le tribunal.
Le fonds d’investissements suisse GXP Capital reste en lice pour reprendre le groupe, même s’il n’a pas encore mis sur la table les 20 millions d’euros annoncés depuis février.
Le groupe Nice-Matin affiche des pertes depuis trois ans, par l’effet du recul conjugué des ventes au numéro et des recettes publicitaires.