L’OGC Nice fait le point… c’est tout !

Certes, on peut se dire que ce match contre Nancy était un match piège et que la défaite aurait coûté beaucoup plus cher aux hommes d’un Président Cohen relégué dans les tribunes, tout comme son homologue nancéen, suite à leurs propos sur l’arbitrage français, qui, entre parenthèses n’aura pas été des meilleurs, ce samedi, du côté du Stade du Ray avec, en prime, une décision surprise de ne faire débuter les rencontres de Ligue 1 avec 10 minutes de retard.

Un 0-0 et 3 cartons jaunes, tel est donc ce dont il faudra se contenter à quelques jours d’un match sous haute surveillance contre un Paris Saint Germain qui retrouvera, à cette occasion, son enceinte fétiche du Parc des Princes qui sera au centre, bien entendu, de toutes les attentions médiatiques dimanche prochain. L’heure de la révolte n’a pas sonné et tout cela s’est joué devant une absence remarquée, celle d’une BSN qui entends protester contre l’amalgame fait par certains journalistes, dirigeants et élus responsables du football français.
« Nous verrons si le football va mieux sans nous. » Le football, on ne saurait trop dire, ce qui est regrettable par contre c’est ce vide laissé par cette association, vieille de plus de 20 ans, et qui compte dans ses rangs plus d’amoureux du Gym’ que de voyous sans foi, ni loi.

Reste le jeu, le sport et les résultats et de ce côté-là, c’est aussi la grande absence. Manque offensif d’abord avec une nouvelle rencontre sans le moindre but avec pourtant un match d’un très bon niveau pour un Marama Vahirua qui devra céder sa place à l’ineffable Matt Moussilou qui n’aura sorti qu’une mi-temps terne avec un jeu en demi-teinte.

On aurait pu croire à une blessure mais ce changement a été « un choix d’entraineur » d’un Antonetti finalement aussi peu inspiré que ses protégés qui n’ont pas réussi à faire sauter le coffre-fort lorrain et, une fois de plus, l’ASNL n’aura pas permis à l’OGC Nice de sortir la tête d’une eau qui commence à être de plus en plus fraîche dans les profondeurs du classement. Avant le match de la peur qui verra s’affronter le 13 janvier prochain, les volatiles de la Ligue 1, Canaris et Aiglons, deux morceaux de choix seront proposés aux niçois avec donc Paris dès dimanche mais aussi un RC Lens qui vient de l’emporter à Toulouse (0-1) en confortant ainsi sa deuxième place… à onze point de l’Olympique Lyonnais.

« Il faut être plus efficace », « il faut être plus tranchant »… Cédric Varrault et Olivier Echouafni semblent bien avoir cerné le problème et seules restent à retrouver les clefs d’une réussite qui certes avait plutôt été présente ces dernières saisons du côté des rouge et noir. Oui mais voilà, il existe aussi des saisons comme celles que vivent les aiglons cette année et les « il faut » devraient se transformer en des « on doit » pour espérer vite trouver une solution radicale à cette une attaque désespérément muette.

Le regret du soir aura été ce pénalty que tout un stade du Ray attendait et qui ne sera finalement pas sorti du sifflet de M. Jaffredo qui estimera, sans doute, que Sorin, venu à la rencontre de Ederson dans la surface de réparation, n’a pas volontairement ceinturé l’attaquant niçois. Ha vidéo, quand tu ne nous tiens pas !