Les opposants à la partie souterraine de la ligne 2 du tramway veulent faire changer les choses.
Rassemblés autour de leur chef de file, Patrice Benoit, les opposants à la partie souterraine de la ligne 2 du tramway se sont réunis, mardi 24 juin dernier, pour évoquer les suites à donner à leur action.
Les principaux objectifs de ce comité de vigilance, sont avant tout d’informer la population sur les risques de voir le tramway passer sous terre, de créer des conditions à une nouvelle forme de riposte, et de militer pour un projet alternatif.
Selon eux, le tunnel est une idée dangereuse et coûteuse, car liée à des aléas techniques, géologiques et budgétaires.
Outre le fait que le contribuable niçois « va devoir une nouvelle fois, mettre la main à la poche », ils regrettent le fait, que les riverains du tramway souterrain n’ont pas été concertés, et que la municipalité fait preuve du silence le plus total sur le sujet.
Présente lors de ce rassemblement, Josiane Pastorel, présidente du comité de quartier Victor Hugo, déclare même que les habitants de ce secteur de la ville de Nice, pensent toujours que la ligne 2 va passer le long de la promenade des Anglais, comme initialement prévu.
Éric Fontolliet, architecte libéral et membre du comité, affirme quant à lui, « que quand on peut faire un tramway en surface, on ne le fait pas en souterrain. »
Pour lui de nombreux risques entourent le tunnel : des risques sismiques, Nice se trouvant dans une zone très exposée, des risques d’inondations avec des potentielles crues du Paillon, et enfin, des risques de fissures liés aux travaux, sur les bâtiments anciens de la vieille ville, qui n’ont pas de fondations en béton armée.
Il pointe également du doigt le budget nécessaire pour construire un tunnel de 3,2 kilomètres, qui ne comporte que 4 stations, éloignées de 800 à 1 kilomètre les unes des autres.
Éric Fontolliet propose un contre-projet qu’il estime plus utile et plus économique. Son tracé entièrement en surface, permettrait de mieux desservir le quartier du centre, de réduire la pollution, et de supprimer les risques précédemment évoqués.
Dossier à suivre.
