Pour la candidate titulaire, cette polémique est prématurée : « J’ai la responsabilité de faire gagner la gauche dans la 3e circonscription. J’ai donc vocation à être la candidate de l’union la plus large possible ! Il est bien évident qu’en fonction des personnalités et des partis qui me rejoindront, mon comité de campagne, mon comité de soutien, voir le nom de mon suppléant pourront évoluer. Bien évidemment, rien ne se décidera sans JFK qui, en tant qu’ami et conseiller général élu dans un des cantons de la circonscription, jouera un rôle clé à mes côtés. »
Aujourd’hui, Élodie Jomat se déclare prête à relever le défi d’une élection qui placera sur sa route le député UDF sortant, Rudy Salles, et peut-être, selon les prochaines tractations électorales, un candidat UMP.
Bref, du pain sur la planche pour cette niçoise, soutenue par le Parti Socialiste, qui part très en avance en campagne « pour avoir le temps de dialoguer avec un maximum de personnes ». Elle annonce qu’elle sera « une députée utile » car « étant membre d’une formation politique qui pourra appartenir à une majorité, elle sera en mesure d’appliquer son programme destiné à permettre de mieux vivre ensemble ».
Cette ancienne élève de l’IUT de Nice, aujourd’hui directrice de magasin, a fait de la « République moderne » son slogan. Elle propose ainsi de moderniser les pratiques (en respectant une éthique politique et en associant les citoyens aux décisions), de moderniser les institutions (par l’avènement d’une VIe République et la relance de la construction européenne) et de moderniser les lois (par l’instauration de l’égalité des possibles, le renforcement des solidarités et l’établissement de nouvelles libertés). Elle a tout particulièrement insisté sur la défense de l’environnement « qui doit s’imposer à tous les décideurs politiques mais aussi à tous les chefs d’entreprise ».
Elle conclut en nous donnant sa définition de la République moderne qu’elle propose : « c’est tout simplement la République à laquelle nous rêvons tous ; une République qui ne soit pas seulement faite pour les contribuables, les administrés, les usagers, les clients, les électeurs… mais une République qui soit faite par et pour les citoyens ! »
Dans la foulée de sa candidature, Élodie Jomat a présenté aussi son nouveau site web de campagne qu’elle a souhaité participatif. En effet, les interventions de la candidate du PRG sont ouvertes aux réactions des internautes qui pourront aussi lui poser directement des questions d’un simple clic.
Membre du comité départemental de campagne de Ségolène Royal, Élodie Jomat fait partie de cette nouvelle génération de politiques qui outre de se rajeunir, se féminise de jour en jour.
Son site web : www.elodie-jomat.fr