Simple Minds, Joe Satriani, Morcheeba, Skip the Use, FFF… Les plateaux de la Crazy Week 2014 sont encore de très haut niveau pour cette nouvelle édition qui se place en tête d’affiche des festivals Pop Rock de la région et de France.
L’édition 2013 avait battu tous les records mais, il semble bien que cette année soit encore d’un cru qui risque une nouvelle fois de faire exploser ses chiffres. Et, il faut dire que le festival qui s’appelait avant 2010, « Les enfants du Rock » a depuis fait du chemin, change de nom pour devenir une Crazy Week qui est attendue par tous les amateurs du genre.
Les éditions 2011 et 2012 ont prouvé qu’un grand festival pop-rock avait largement sa place au coeur de Nice. Plus de 13 000 personnes ont répondu présentes lors de l’édition 2013. En quelques années, Crazy Week !!! est donc devenu le plus important festival « musiques actuelles » de la Ville (et le second derrière le Nice Jazz Festival), et fait désormais partie des festivals majeurs des Alpes-Maritimes…
C’est donc avec plaisir que nous retrouvons Patrice Bouchon, l’initiateur de la Crazy Week qui se livre à nous à quelques jours du lancement de son bébé devenu, à présent, un jeune adulte !
Nice Premium : A quelques jours du début de la Crazy Week, quel est votre état d’esprit ?
Patrice Bouchon : un peu stressé et beaucoup moins zen que l’an dernier. Plusieurs points de logistique changent cette année. Donc il ne faut pas se louper. En plus on accueille du lourd !
NP : Simple Minds et Joe Satriani, deux belles prises dans vos filets ?
PB : ah oui, on peut le dire. Les deux se produisent assez rarement en festival.
NP : Comment s’est fait votre choix pour les différentes soirées ?
PB : Je souhaitais ouvrir la programmation sur l’international. Et en plus, je souhaitais accueillir des groupes et artistes têtes d’affiche qu’on voit peu en festival. Cette année, la prog est vraiment rock, avec quelques touches pop, et notamment la soirée du 17 avec Morcheeba et Cats on Trees.
NP : 2013 a été une année record, qu’attendez-vous de 2014 ?
PB : encore mieux ! Le nombre des réservations est déjà bien plus élevé que les années précédentes. Et les 4 soirées sont bien équilibrées.
NP : Quoi de neuf cette année pour la Crazy Week ?
PB : j’ai l’impression que le festival a encore gravi un échelon supplémentaire. Au rayon des nouveautés : la restauration a été totalement repensée (à la fois pour le personnel travaillant que les artistes et le public), en tenant compte de la réduction de taille du parvis devant le Théâtre de Verdure. L’espace partenaires est désormais un vrai espace partenaires. Nos bureaux temporaires seront dispatchés différemment, car il faut tenir compte de la réouverture de la Promenade du Paillon au public.
Au rayon des bons plans, notre partenaire Interparking propose un forfait pour stationner au parking Ruhl, Grimaldi ou Sulzer à 5.50€ de 19h à 2h du matin. Ce qui permet, par exemple, d’aller assister aux soirées afters officielles au Hard Rock Cafe pendant la période du festival, et de récupérer son véhicule après.
Pour la première fois de son histoire, Crazy Week va passer exceptionnellement sur 4 jours. En effet, nous avons été contraints d’annuler la soirée du vendredi 18 (Triggerfinger, Medi, 20 Cent Dreams). Le festival aura donc un jour « off ».
NP : Et on peut aussi adhérer à la Crazy Week ?
PB : Oui, Crazy Week est une association. Vous pouvez donc la soutenir financièrement (et moralement bien entendu) en adhérant. 10€ par an pour avoir des réductions sur les tarifs des billets, des bons plans, des goodies, etc.
NP : Et vous serez un organisateur heureux à la fin de cette folle semaine, si et seulement si… ?
PB : Si mon équipe a le sourire. L’humain a une très grande importance dans un festival… Si la météo est clémente. Si le festival rassemble autant de monde que les 2 dernières éditions (même avec une soirée en moins). Si je ne me tords pas le pied (comme en 2011)…