Axée sur sa découverte de l’Inde et du bouddhisme, sur l’orientalisme et son intérêt pour l’Asie, l’exposition rassemble près de 800 objets (estampes, peintures, kôgôs, masques, céramiques, photographies) issus de sa collection personnelle de Georges Clemenceau , dont une partie fut dispersée en 1894 lorsque, privé de son mandat de député par le scandale de Panama, il dut la vendre aux enchères.
L’exposition « Clemenceau, le Tigre et l’Asie », qui se tiendra jusqu’au 6 octobre prochain au Musée des Arts asiatiques, sera consacrée à cet aspect méconnu et pourtant fondamental de la personnalité de l’un des plus grands hommes de l’histoire de France.
Ce projet réunit les acteurs institutionnels et les musées qui conservent les éléments de la collection rassemblée par Clemenceau durant sa vie : Musée des arts asiatiques de Guimet, Musée Clémenceau de Paris, Musée Ennery, Historial de la Vendée, Maison Georges Clemenceau de Saint-Vincent sur Jard, et Musée des Beaux-Arts de Montréal.
Trois partenaires principaux participent et cofinancent ce projet : le Musée Guimet, organisateur de l’exposition, le Musée départemental des Arts asiatiques de Nice et l’Historial de la Vendée.
« Père de la Victoire », Georges Clemenceau s’inscrit dans l’Histoire comme l’une des figures politiques les plus importantes de son temps. Celui qui ne fut pas seulement homme d’État et chef de guerre, nourrissait une véritable passion pour l’Asie, ses arts, ses civilisations, ses religions