A l’exemple d’autres villes françaises telles Marseille, Lille, Lyon et bien naturellement Paris où il y a eu quelques dérives, des manifestations anti-Israel et pro-Palestine ont eu lieu ce dernier week-end à Nice sans le moindre souci à déplorer.
Convoquées par les réseaux sociaux, ces manifestations n’ont pas causé de problèmes majeurs, se limitant à quelques slogans pro ou contre.
Pourtant, le Préfet Adolphe Colrat, sollicité par Christian Estrosi, avait interdit tout rassemblement. Mais , malgré l’interdit, des groupes de manifestants, entre 200 et 300 personnes, se sont réunis place Garibaldi .
Au son de « Israel assassin » ou encore de « Nous sommes tous des enfants de Gaza », les manifestants étaient rassemblés mais sans défiler.
Les premiers militants étaient arrivées sur place aux alentours de 14 heures. « Ils n’étaient encore qu’une poignée. Mais une heure plus tard, ils étaient quelques centaines, et de nouveaux manifestants arrivaient chaque minute », a témoigné une journaliste de Nice-Matin présente sur place.
La place Garibaldi était encerclée par les forces de l’ordre, policiers et CRS, afin de prévenir toute tentative de défilé.
Leur explication « le soutien aux Palestiniens ne peut être la haine des juifs. Aider cette zone en conflit, c’est exporter la paix et non importer la haine » tient, au moins théoriquement, la route même s’il est évident que leur soutien à la cause palestinienne est avant tout politique.
Les forces de sécurité avaient bien encadré la manifestation qui n’a connu aucun moment d’inquiétude.
L’essentiel est que le droit de manifester librement soit exercé dans le respect des règles et qu’il ne déborde pas en des actes d’anti-sémitisme.
Si porter sa solidarité à ses soutiens est un droit , dans un moment où , dans une escalade qui fait le jeu des radicaux de deux camps, le nombre des morts assume une proportion importante, l’instrumentaliser pour d’autres fins serait inacceptable.
Que chacun reste donc dans son bon droit et ne dépasse pas la ligne continue qui engendrerait, obligatoirement, une riposte appropriée de la part des autorités en charge de l’ordre public.
Et que ceux qui exercent une fonction publique n’en profitent pas pour des fins de propagande politique mais qu’ils fassent preuve de sens de responsabilité.
