La situation de l’affrontement entre le Hamas et les forces armées israéliennes est toujours vif, le nombre de morts augmente jour après jour, le bilan s’alourdit et aucune issue ne semble en vue.
Tout cela fait prévoir d’autres manifestations en soutien de la cause pro-palestinienne . Heureusement, dans un cas comme dans l’autre, il n’y a pas eu de débordements, les manifestants s’étant limités à des slogans et, en quelques rares cas, à des expressions d’anti-sémitisme.
Mais, justement, le problème est bien là : L’amalgame entre la politique de l’État d’Israël (qu’on a le droit de critiquer) et le culte juif d’une nombre important de français (à qui doit être réservé le respect dans la manière la plus absolue).
Si on n’arrive pas à aller au delà de cette situation par l’information et la pédagogie des deux côtés, on restera figés dans des positionnements d’oppositions des uns contre les autres, alors que le véritable objectif est justement de dépasser l’intolérance et se comprendre et accepter mutuellement, chacun avec ses croyances et ses valeurs.
C’est certes difficile mais il ne faut pas baisser les bras.
La Préfecture a jusqu’à maintenant fait preuve d’apaisement mais, si la situation dans le théâtre moyen-oriental s’aggravait, la situation sur le terrain risquerait bien de devenir plus difficile à gérer.
On parle (où on questionne comme le fait le maire de Nice) d’interdire les manifestations . Mais, une manifestation doit avoir un promoteur, une motivation et être autorisée pour des raisons d’ordre public.
Un rassemblement, lui, n’est qu’un rendez-vous collectif au nom de la liberté individuelle de se réunir comment l’interdire sinon pour présomption de culpabilité, difficile à prouver pour un fait qui n’a pas encore eu lieu.
Il est vrai qu’aujourd’hui il est simple d’agir ainsi et de contourner la loi grâce aux technologies qui permettent de lancer des mots d’ordre de manière (presque) anonyme.
Si l’effet est le même, en fin de compte, quel est le principe qui doit prévaloir ?
Ces derniers jours , lors des manifestations qui se sont tenues à Nice, il s’agissait de quelques dizaines, voire deux à trois cent personnes et tout c’est bien passé.
Mais demain… ?