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22 novembre 2024

Rythmes scolaires à Nice : Le PS s’insurge

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A 6 semaines de la rentrée des classes, rien n’est réglé à Nice et dans la Métropole autour des rythmes scolaires. Les activités périscolaires cristallisent la colère du groupe PS qui demande leur gratuité.


rythmesps.jpg Le 2 septembre prochain, des milliers de maternelles et de primaires effectueront leur rentrée en France. Problème, le débat autour des rythmes scolaires reste entier.

Le premier décret est paru le 20 janvier 2013 et 18 mois après le flou reste entier à Nice ce qui exaspère Patrick Allemand, conseiller municipal à la mairie de Nice, affilié PS : « La loi doit s’appliquer partout dans la République. Le dernier ilot de résistance en France a lieu ici à Nice et dans la Métropole. On est aujourd’hui dans l’urgence et dans la précipitation car sans réponse de ce que feront les jeunes niçois à la rentrée. »

La colère du groupe PS niçois provient aussi d’une lettre envoyée par le maire UMP de Nice, Christian Estrosi. Les milliers de parents d’enfants en maternelles et primaires l’ont reçu le 13 juillet dernier. Celle-ci comportait une lettre du maire mais aussi deux questionnaires : un administratif « Demande d’inscription aux activités périscolaires 2014-2015 » et l’autre plus politique « Consultation rythmes scolaires, rentrée septembre 2014 ».

Il est demandé aux parents de répondre « favorable ou défavorable » à la mise en place des rythmes scolaires « imposés par le gouvernement ». C’est ce dernier qui a provoqué l’incompréhension de Patrick Allemand et ses conseillers : « Ce questionnaire est honteux. Nous dénonçons ici une manipulation politique. »

Dernier cheval de bataille : le coût des activités périscolaires pour les parents. Il en sera demandé 15€ par mois aux familles qui inscrivent leur enfant à ces activités entre 15h45 et 16h30, soit 150€ l’année. Le groupe PS demande la gratuité du TAEP (temps d’accueil éducatif périscolaire) comme c’est le cas à Bordeaux, ville UMP.

Patrick Allemand et ses conseillers mettent en avant les aides promises par l’Etat et la CAF (50€ par enfant) et le coût réel à la ville qu’ils chiffrent à 3.2 millions d’euros par an contre 6 millions évoqués par Christian Estrosi. Le débat refait surface en pleines vacances scolaires et est loin d’être clos, particulièrement à Nice.

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