Le CHU a diffusé un communiqué qui fait état des retards dans la mise en disponibilité de ses nouvelles infrastructures. Dans le fond, ce n’est pas si grave que ça. D’ici quelques temps on aura oublié cet inconvénient et on appréciera le standing de qualité supérieure de ce nouvel établissement de soins.
Toutefois on est dans le droit de se demander qui a prévu un planning qui ne tient apparemment pas la route et pourquoi personne n’a pu constater les malfaçons de la réalisation du parking (on fait état d’infiltrations d’eau).
Tous myopes et endormis dans les services techniques et administratifs ?
Le futur hôpital s’achève progressivement. Mais, deux raisonsprincipales obligent à décaler les déménagements. Plus particulièrement, le parking de 990 places, indispensable au fonctionnement de Pasteur 2, révèle des malfaçons qui rendent son exploitation immédiate impossible. La période de qualification qui permet de tester l’intégralité des réseaux pendant 3 mois, est également décalée.
Avec l’apport de près de 1500 agents sur le site Pasteur et de plusieurs centaines de patients par jour, la possibilité d’accéder à un parking est une condition sine qua non d’ouverture de l’hôpital Pasteur 2. Or des malfaçons ont été constatées par le CHU.
L’entreprise responsable doit désormais effectuer les effectuer les réparations de façon satisfaisante permettant ensuite au CHU d’équiper le parking qui doit accueillir 3 zones (médecins, personnel non médical, usagers). Plusieurs mois sont nécessaires pour rendre le parking exploitable.
Par ailleurs, la période de tests du bâtiment, dite « marche à blanc » doit aussi être décalée par rapport aux prévisions afin de garantir la pleine et entière sécurité à l’ouverture. La « marche à blanc » permet de tester et vérifier l’ensemble des réseaux : courants faibles (téléphonie, informatique) et électriques, traitement d’air et d’eau, fluides médicaux, pneumatiques… Compte tenu de la taille du bâtiment, 3 mois sont nécessaires pour tester les productions et la distribution (prises, souffleries…).
Les tests sont effectués en routine mais aussi en simulation de conditions extrêmes. Pasteur 2 compte environ 3 000 pièces, soit plus de 20 000 terminaux qui doivent être testés individuellement.
Initialement, il était envisagé d’effectuer cette qualification pendant les Travaux d’Adaptation avant Mise en Service (TAMS), pour gagner du temps. Cependant, l’ampleur des TAMS oblige à fermer les réseaux dans la quasi-totalité du bâtiment, rendant la « marche à blanc » impossible dans la même période.
Afin de tenir compte de la période de fêtes de fin d’année mais aussi du Carnaval de Nice qui génère un afflux important de personnes aux Urgences et mobilise les forces de l’ordre, le calendrier recalé conduit à un transfert des services à partir du 2 mars 2015.
