Après avoir démarré tambour battant la saison et une victoire au panache face à Toulouse , le Gym va vouloir enchaîner au Moustoir pour mettre sa griffe sur une saison qui a tout pour être prometteuse mais qui ne l’est pas encore.
26 années que les Aiglons n’avaient pas gagné leur premier match de la saison à domicile ,en Ligue 1. Face à Toulouse et la victoire 3-2 de la semaine dernière, on pouvait donc parler d’exploit.
Le premier d’une saison pleine d’espoir après ce premier opus , contrastant ave le pessimisme ambiant d’avant-saison.
Deuxième journée, Lorient se profile et sa pelouse synthétique, un support que le Gym n’apprécie guère tout comme les déplacements chez les Merlus. Deux victoires sur les huit confrontations au Moustoir, la dernière remonte…à une deuxième journée, en 2010-11? après deux coups de têtes rageurs signés Ismaël Gace et Loïc Rémy.
On espère la même réussite à l’OGC Nice et ce malgré les forfaits de dernière minute de Dario Cvitanich et Mathieu Bodmer;
Les titulaires bléssés refont déjà leur apparition dans la saison niçoise.
En espérant que néo Souleymane Diawara et la jeunesse niçoise en attaque assurent l’essentiel : une défense solide pour épauler Mouez Hassen , valeureux mais encore fébrile dans son rôle de titulaire au poste de gardien. Pour l’instant.
Deuxième point d’importance vitale , l’attaque tonitruante ( comparé à la saison passée ) où le salut face au TFC est venu de la multitude de tentatives de tirs et de centres devant le but, qui, sous le nombre ont trouvé preneur.
L’an dernier , le Gym ne tirait pas ou presque. On a bien vu la différence samedi dernier à l’Allianz lorsque une équipe va de l’avant et se veut joueuse avec ce brin « guerriere’ qui vous change un match et une saison sur le long terme.
Lorient a réussi sa rentrée face à Monaco , pas de pression pour les bretons qui ont déjà craqué un bonus avant la réception des niçois. Malgré les recrues de qualité et le bon travail du coach Ripoll , dans la continuité de celui Christian Gourcuff, l’OGC Nice a les moyens de ramener un bon résultat de Bretagne.
L’an dernier, le milieu de terrain azuréen peinait pour trouver les attaquants, se traduisant par de nombreux matchs sans véritable occasion. Une purge. Une noyade avec un scaphandre fort heureusement.
Avec le seul Hult et la motivation-physique retrouvé d’Eysseric , l’effet contagion a semble-t-il gagné l’équipe qui est allée d’un seul homme de l’avant lors de la première journée. L’apport de la défense vers le front adverse ( deux passes décisives pour Genevois et G.Puel face à Toulouse) a su créer le surnombre. La concentration de Mendy et le jeu jubilatoire d’Amavi dans le couloir ont apporté un mix folie-temporisation qui sera peut-être la clé de la réussite niçoise cette année. La motivation d’Honorat pour les seules 5 minutes passées sur le terrain sont la preuve d’un état d’esprit. La maturité d’Alexy Bosetti qui sur ce match a joué les vieux briscards avec des passes dans la profondeur au millimètre, un repli défensif efficace et une lucidité éclairée par ce coup de tête victorieux.
Mais comme tout succès qu veut durer, c’est le mental et la conviction des joueurs sur la pelouse qui seront le succès de la tactique mise en place par Claude Puel , pas l’inverse. Sinon gare au retour de baton.
On l’a bien vu l’an dernier et tant d’autres années depuis que l’OGC Nice est né….
