Le 28 août 1944 à 6 heures du matin, l’insurrection de Nice contre les forces d’occupations allemandes se déclencha. Dans la journée, Nice se libéra au prix de combats de rue avec la participation du peuple.
Mais qui le décida ? Une poignée d’hommes, les dirigeants des différentes formations de lutte contre l’occupant, réunis dans un appartement du sixième étage de l’immeuble situé au numéro 20 du boulevard de Cessole*.
C’est en ce lieu , maintenant anonyme mais si chargé d’histoire, que tous les ans se tient une manifestation en présence des autorités et de simples citoyens.
Un devoir de mémoire pour ne pas oublier ceux auxquels on doit notre liberté d’aujourd’hui.
Le côte historique de ces événements furent rappelés de façon magistrale par Jean-Louis Panicacci , président de l’Association du Musée de la Résistance, au cors d’une très intéressante et détaillée reconstruction mémorielle de ces faits et événements.
Christian Estrosi sut trouver les mots justes et émouvants dans son allocution pour rappeler ce « soulèvement patriotique » qui permit à Nice d’être libérée : « Elle peut être fière à jamais d’avoir dû sa liberté à ses propres enfants, à ses propres forces ».
32 parmi eux sont restés sur le champ de l’honneur et seront célébrés dans l’itinéraire de mémoire de ce jour avant la manifestation officielle aux Monument aux Morts.
A leur sacrifice s’adressent les paroles prononcées par le général de Gaulle quelques mois plus tard, le 9 avril 1945, sur la place Masséna: « Nice, par l’héroïque sacrifice de ses enfants, s’est libérée de l’occupant, Nice libérée, Nice fière, Nice glorieuse ».
Celle de Nice fut l’une des dernières batailles livrées sur le territoire français.
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