Fidèles à leur attitude au combat même si les résultats ne sont pas souvent au rendez-vous, les représentants de la gauche pure et dure veulent profiter des élections sénatoriales du 28 septembre pour faire passer leur message: « garantir la démocratie et les services publics ».
La liste menée par Gérad Piel, antibois et conseiller régional, cherchera à séduire tous ceux, parmi les 2031 grands électeurs qui composent le corps électoral qui devra élire les 5 sénateurs/sénatrices qui représenteront les Alpes-Maritimes au Palais du Luxembourg.
La voie est étroite mais « nous ne sommes pas la pour faire de la figuration mais pour faire un score »- dit Gérard Piel en présentant ses colistiers dans le parvis du hall de la Gare de Provence , un lieu choisi comme symbole du retour au service public après une gestion en délégation de service. Il fallait y penser mais…
L’ennemi numéro un de cette liste est le projet de reforme territoriale, défini un projet antidémocratique que déjà Nicolas Sarkozy avait proposé et que François Hollande a repris à son tour: « sa réalisation mettrait à bas l’organisation territoriale, administrative, démocratique et économique »- affirme la tête de liste du Front de Gauche qui se veut représentative de la démocratie de proximité.
D’où l’appel aux grand(e)s électeurs et électrices qui ne veulent pas « participer aux luttes intestines de la droite qui se déchire dans les Alpes-Maritimes comme au niveau national » et/ou qui veulent « sanctionner le PS au pouvoir reniant ses engagements et les valeurs de la gauche » de faire le choix pour les candidats qui » ne renoncent pas aux idéaux de démocratie, de progrès et de justice sociale ».
Le programme présente 9 points qui déclinent ces grands principes. Les intentions sont certainement appréciables mais, pour tout dire, ça fait un peu liste du supermarché.
Toutefois, dans le secret des isoloirs tout peut arriver…
Verdict le 28 septembre.
