A l’occasion du retour en arrière concernant la tarification des activités périscolaires ; le maire de Nice a communiqué que la Ville mettra en vente la villa de propriété communale qui est loué depuis très longtemps comme logement de fonction du recteur/rectrice de l’Académie.
Pour Christian Estrosi ce geste se voudrait être une tarte à la crème à l’encontre de la Ministre de l’Éducation Nationale qui devra s’occuper de reloger le haut-fonctionnaire.
En fait, cela risque d’avoir un effet boomerang, avec l’abolition du dispositif sur les loyers de la loi ALUR, il y aura la possibilité pour le Ministère de revoir à la baisse ce coût, aujourd’hui de plus de 5 000 euros par mois pour un logement du presque 600 mètres.
Naturellement, Christian Estrosi sait parfaitement que cette vente n’a rien à voir avec le financement de la TAP et il sait très bien faire la différence entre recette patrimoniale et frais de fonctionnement.
Mais, il lui faut bien jouer un peu la comédie et satisfaire la galerie.
Allez un peu d’humour, Monsieur Allemand !
Déclaration de Patrick Allemand:
J’apprends avec stupéfaction que le rectorat de Nice louait à la ville de Nice une villa à des conditions très avantageuses. Depuis 7 ans qu’il est en fonction, le maire de Nice n’a pas mis fin à cet arrangement avec l’Etat qui a spolié le contribuable niçois.
Il le révèle publiquement pour indiquer qu’il fera financer la reforme des temps d’accueil périscolaire par la vente de cette villa. C’est une opération de communication démagogique.
En effet la vente d’une villa fut elle évaluée à 2,6 millions d’euros produit une recette exceptionnelle alors que la réforme des TAP sera une dépense ordinaire de fonctionnement.
C’est un gadget et une provocation.
