On en parle pas ou peu, du fait que les projecteurs sont braqués en permanence sur la vie interne des deux grands partis, PS et UMP. Mais au « centre » aussi, on bouge pour l’élection du successeur de Jean-Louis Borloo qui, comme on sait, s’est retiré de la vie politique active suite à des problèmes de santé.
Sans faire trop de bruits, les candidats s’opposent autour de deux options : L’une, être un fidèle allié de l’UMP quoi qu’il en soit (c’est celle du Nouveau Centre ), l’autre, est d’avoir une propre ligne politique et négocier une alliance en partant des contenus (le choix des Radicaux)..
Leur candidat est Yves JEGO, qui a assuré la présidence de l’UDI par intérim au départ de Jean-Louis BORLOO dans un esprit de rassemblement des centristes et d’indépendance politique.
Le candidat lui-même est venu à la rencontre de ses soutiens dans les différentes villes et les nombreux territoires.
Dans les Alpes-Maritimes , Yves JEGO a détaillé son programme avec détermination, conviction, non parfois sans humour, n’éludant aucune question devant la centaine d’adhérents venu à sa rencontre.
Une forte délégation radicale était présente à la rencontre avec Yves JEGO dans les Alpes-Maritimes avec en particulier la présence de : Serge AMAR délégué départemental de l’UDI, Lilia PARISOT vice présidente et Hervé CAEL coordinateur niçois du Parti Radical.
Le Parti Radical a déclaré officiellement son engagement auprès du « duo » composé d’Yves JEGO et de Chantal JOUANNO.
Pourquoi ce choix ? C’est Hervé Cael qui l’explique et le motive:
« La démission de Jean-Louis BORLOO de ses mandats politiques et de la présidence de l’UDI a sonné comme un coup de tonnerre sur la planète centriste. L’UDI représente incontestablement « son » œuvre politique, inimaginable sans son talent incomparable, sa volonté inébranlable et sa force de conviction.
Sa candidature, placée sous le sigle de « Génération UDI » (www.generationudi.fr), représente une première particularité à souligner, celle d’être un binôme. Il se présente en effet en duo avec Chantal JOUANNO.
La symbolique est forte et pour le moins originale dans le paysage politique. Cette équipe paritaire, Yves JEGO – Chantal JOUANNO, refuse la logique de « l’homme providentiel » et souhaite démontrer qu’un parti politique moderne ne doit pas être au service d’un seul mais être au contraire un lieu de réflexion et de partage des responsabilités. Ce qu’il résume en une formule : Faire non « pas un parti d’ambition mais de solutions ».
Son positionnement sur l’échiquier est clair. Face à « une gauche incompétente et à une droite conservatrice inconséquente » il aspire à une UDI qui « représente un espoir républicain, comme l’avait compris Jean-Louis BORLOO, en rassemblant dans une maison commune des hommes et des femmes venus d’horizons différents ». « Privilégier le projet politique élaboré de manière collaborative et les propositions à l’heure où certains sont déjà obsédés par l’élection présidentielles » est son crédo.
A l’heure où « de simples réformes ne suffisent plus » il appelle à « envisager une refondation du modèle français. Les atouts de la France dans un monde qui change sont nombreux, pour peu que nous ayons le courage de dire la vérité aux français et de proposer les changements profonds qui sont nécessaires à son adaptation aux enjeux du XXIème siècle ».
Dans le cadre de la politique nationale, un argument ne pouvait pas passer sous silence, celui de la primaire de droite pour la présidentielle 2017.
A celui-ci aussi Hervé Cael a voulu apporter une réponse claire:
« La primaire de l’UMP ? Yves JEGO préfère parler d’une primaire organisée par une instance indépendante des formations politiques, qui verrait concourir tous les candidats de SARKOZY à BAYROU et ouverte à tous les électeurs « .