Alors que la rentrée scolaire vient tout juste de s’effectuer pour les 732 élèves de l’établissement mentonnais, la rectrice de l’Académie de Nice Claire Lovisi, et l’inspecteur général, Philippe Jourdan, accompagné par le député-maire Jean-Claude Guibal, ont été reçus par le personnel administratif du collège et par les élèves, afin d’échanger sur le mode de travail au sein des classes.
Différents dispositifs et options sont donc mis en place pour personnaliser les parcours de chaque élève, notamment chez les élèves handicapés, ou en difficultés scolaires. Premier dispositif : La classe Ulis. Il s’agit d’une classe de 5e de 10 élèves en situation de handicap. C’est une «classe ordinaire recevant beaucoup de soutien avec des emplois du temps individualisés pour chaque élève» explique Mme Monteiro, coordinatrice Ulis du collège Vento. « C’est vraiment du cas par cas, on insiste beaucoup sur le côté humain dans la relation avec l’élève » révèle-t-elle.
Autre dispositif installé dans l’établissement, la classe Segpa, qui vient en aide aux élèves en difficultés scolaires avec un enseignement adapté mais aussi à travers des projets, par exemple artistiques. Dans le cadre du projet « Décorons le collège à la manière de Cocteau, Matisse, et Picasso » réalisé en partenariat avec le service patrimoine de Menton et le musée Jean Cocteau de la ville, les élèves de 4e et de 3e en classe Segpa ont pu décorer certaines salles avec des toiles qu’ils ont eux-mêmes dessinées. Claire Lovisi, rectrice, se dit «ravie du travail effectué par l’encadrement de l’établissement autour de l’intégration de ces élèves ».
Martine Leleu, principale du Collège Vento, souligne « le gros travail de concertation entre les équipes pédagogiques ». Le maire de Menton, Jean-Claude Guibal, a parlé quant à lui «d’émotion devant l’engagement des enseignants dans ces aventures ».
Le dernier dispositif mis en place au sein du collège, et ce, pour la deuxième année consécutive, est ce que l’établissement a choisi d’appeler « la classe mobile », uniquement lors des cours de sciences. Munis de 15 tablettes tactiles, les élèves travaillent sur support papier avant d’utiliser la technologie pour faire une capture d’écran de leur travail, s’affichant directement sur le vidéoprojecteur au tableau.
M. Gayraud, enseignant et référent numérique, adoube cette méthode de travail. «En terme de flexibilité, de prise de vue, cela permet d’échanger rapidement avec la classe ». Il ajoute : «Cela permet une optimisation, c’est très créatif, et j’ai beaucoup d’élèves motivés car ça leur plaît ».
A la fin de leur inspection, Claire Lovisi et Philippe Jourdan, tout sourire, confirment ne pas avoir remarqué de points négatifs et semblent agréablement surprise de leur visite…
Par Thomas Gucciardi