Après la surprise du printemps, y aura-t-il celle de l’automne ? C’est la question que se posent les observateurs de la vie politique locale au sujet de la candidature d’Olivier Bettati, l’ex-conseiller municipal, métropolitain, général, qui, après avoir pris les distances de « son » parti de toujours, l’UMP (feu RPR) , a décidé de continuer la vie politique sans étiquette.
Élu avec deux autres compagnons de route au Conseil Municipal lors de la consultation populaire de mars dernier, il a décidé de réitérer le défi à l’occasion des sénatoriales du 28 septembre prochain.
Il le fera à la tête d’une formation « indépendante », avec des colistiers représentant les communes rurales du moyen pays, « un monde délaissé par la politique de métropolisation et qui, par ce fait, risque de voir son élan et ses potentialités stoppées »- dit Olivier Bettati en présence de ses colistiers* lors du point-presse de présentation de la liste Mer et Montagne.
45 ans, 25 années d’expérience d’élu de terrain, Olivier Bettati veut incarner une nouvelle génération d’hommes politiques qui ont laissé derrière eux les idéologies et s’engagent dans la réalisation d’un projet en réponse aux besoins des gens.
» J’ai quitté la politique expression du pouvoir. La liste UMP représente une photographie des équilibres en vue des prochaines échéances électorales internes (Président UMP, primaire à droite en 2016) et institutionnelles (présidentielle de 2017) de ce parti qui fut le mien. La lutte des clans ne m’intéresse pas et intéresse encore moins les gens. Moi, je veux être le candidat des citoyens qui posent des questions et veulent des réponses en refusant les grands discours sans contenu ».
La campagne électorale doit être menée de façon particulière : il n’y aura pas de suffrage universel mais il faudra convaincre les grands électeurs (au nombre de 2031).
En principe, les jeux sont déjà faits, au moins en partie : Si on peut supposer que les élus municipaux votent le candidat de leur parti, bien des situations peuvent évoluer dans le secret de l’isoloir.
La campagne de propagande devra être ciblée en ce sens, dans le rapport personnel ou interpersonnel. A ce titre, Ollivier Bettati jouit d’une excellente disposition pour aller vers les gens.
C’est sans doute pour ça que son sourire n’était pas de circonstance mais préfigurait la joie d’une surprise : Changer la donne encore une fois et tanti saluti (au revoir).
Une surprise, vous avez dit ?
