L’élément déclencheur aura été l’enlèvement du touriste niçois, Hervé Gourdel, qui a provoqué une mouvement d’émotions parmi tous les azuréens.
Les propos de l’identitaire Philippe Vardon sont en ligne directe avec le style du personnage et, coïncidence veut, sont les mêmes qu’Eric Ciotti a prononcé à l’Assemblée Générale au cours de l’examen de la loi « anti-terrorisme’ votée la semaine dernière.
@ECiotti (15 sept) : J’ai soulevé la question de la déchéance de la nationalité pour les ressortissants binationaux. Lorsque ceux partis au Djihad sont binationaux, il est légitime qu’on leur refuse l’accès à notre territoire.
Les moments sont compliqués et difficiles, mais la responsabilité de ceux qui occupent des offices publics est de ne pas « jouer » avec les émotions de la population pour des objectifs politiciens en mettant de l’huile sur le feu, au lieu d’essayer d’éteindre les foyers d’incendie.
Et de se rappeler, contrairement à ce qu’il propagent, que la liberté est la mère et non la fille de l’ordre !
Pour Philippe Vardon (Nissa rebela) » il ne suffit plus de « condamner fermement », il faut agir avec fermeté ! ».
« C’est pourquoi je demande solennellement à tous les élus du département de s’engager en défendant l’application de la déchéance de la nationalité française, et évidemment l’interdiction de revenir en France, pour tous les djihadistes binationaux, mais aussi de cesser immédiatement toutes relations avec les associations islamistes – que celles-ci se réclament du salafisme ou de la doctrine des Frères Musulmans promue par l’UOIF ».
