Christian Estrosi, qui le revendique lui-même, est adepte d’assumer ses responsabilités sans trop se soucier de leur popularité. Honorable et courageuse attitude pour un élu quand la « démocratie des sondages » conditionne lourdement la vie publique.
Fidèle à la maxime » passe et va » , le maire de Nice a inauguré hier la « Chaise Bleu » de l’artiste locale Sab qui sera offerte aux regards des promeneurs et servira de scène pour les photos souvenirs sur la Promenade des Anglais.
Mis à l’honneur par César qui leur rendit hommage par l’oeuvre, visible sur une des façades du Mamac, « Camin des ingles » en 2004, les chaises bleues sont devenues, au fil des années, un des symboles de Nice et caractérisent sa promenade depuis 1950, date à laquelle la famille Tordo eut l’idée originale et commença la production.
Les derniers modèles, dessinés par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, sont aujourd’hui proposés pour permettre aux touristes et aux résidents de s’assoir pour profiter du paysage marin… et malheureusement des bruits et de la pollution de l’autoroute urbaine qu’est devenue la Promenade des Anglais.
Cette oeuvre, (d’une hauteur de 3 mètres) s’intègre au programme d’embellissement de l’artère qui sera proposée à l’Unesco pour être reconnue au titre de patrimoine de l’humanité. Elle s’ajoute à celles de Bernard Venet et d’Auguste Bartholdi
« C’est la réalisation d’un rêve, celui de faire de la chaise bleue, la Tour Eiffel de Nice », a déclaré l’artiste. Quelle modestie !
Quant à la beauté de l’oeuvre et à sa valeur artistique, nous nous en tiendrons prudemment à la sagesse des latins qui ne s’exprimaient que par « de gustibus non est disputandum ».
Et puis une oeuvre d’art doit être forcément jugé aujourd’hui ?, demain ?, dans le temps ?, Qui sait… ?
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