La Cour des comptes avait récemment attribué, dans son rapport daté du 14 octobre dernier, au Conseil général des Alpes-Maritimes, le label (virtuel) du département bien géré.
La bonne nouvelle a été accueilli avec légitime fierté par le président de la collectivité territoriale, Eric Ciotti, d’autant plus que seul six départements font partie de ce club restreint : Le Rhône, l’Indre, la Vendée, la Sarthe et Mayotte.
En ces temps de disette économique, Eric Ciotti en a profité pour en faire état, quelques semaines avant de la présentation du budget primitif pour l’année 2015.
Un chiffre explique en synthèse les raisons de ce résultat : Les recettes de fonctionnement on baissé, passant de 945,5 M€ en 2008 à 932 M€ en 2013 (en euros constants, elles devraient être 1040 M€).
En fait, les économies réalisées dans la période se sont élevées à 100 M€ , dont 25 M€ en frais de fonctionnement et 75 M€ en personnel. Plusieurs mesures montrent que le train de vie du département a vu sa ceinture se restreindre d’un trou.
Les effectifs ont diminué significativement à 4 572 unités au 30 septembre alors qu’elle étaient 5 103 au début de la période considérée, 242 ayant été mutés à la Métropole Nice Côte d’Azur. « Et cela sans pour autant avoir diminué l’efficacité ni la qualité du service » a voulu souligner le président départemental, Eric Ciotti.
Cette performance du Conseil général montre qu’une bonne politique de la fonction publique est possible.
Ce résultat mérite un coup de projecteur: il s’agit d’un exemple positif ( les anglosaxons les appellent ‘good practices’) pour un pays dont les dépenses publiques sont égales à 57 % du PNB.
Pour mémoire de 2009 à 2013 la Région PACA a augmenté de 30% ses dépenses et de 7,3% les frais de personnel.