Deuxième aéroport de France avec 11,5 millions de passagers, Nice est à l’offensive pour obtenir une réforme des droits de trafic aérien et avoir droit à plus de vols en direction de plus de destinations.
Faute de quoi, le système aéroportuaire azuréen restera bloqué et, à terme, impactera négativement sur l’attractivité du territoire et ses capacités de croissance.
La bataille des cieux est en cours et chacun place ses pions pour avoir les meilleurs dessertes et pouvoir y aller directement sans transiter par d’autres hubs.
A ce jour, véritable porte d’entrée de la Riviera, la plateforme niçoise continue à pleinement jouer son rôle grâce à un bouquet de destinations permettant de rayonner directement sur l’Europe, le bassin méditerranéen et outre-Atlantique.
Des liaisons régulières vers la quasi-totalité des hubs européens, ou encore vers New York et Dubaï, permettent de relier Nice au monde entier en quelques heures. Un positionnement unique, qui conforte bien la place de l’Aéroport Nice Côte d’Azur en tant que plateforme majeure d’Europe du Sud.
Les chiffres clés en sont le témoignage : 65 destinations, 37 compagnies régulières, 25 pays desservis, Plus de 800 fréquences hebdomadaires ( +12% sur l’ Europe), Une offre en sièges en hausse de 1,5%, soit 70 000 sièges supplémentaires
10 nouvelles lignes viendront compléter l’offre dont 5 nouvelles destinations d’hiver (Düsseldorf, Hambourg, Minsk, London City, Dole), 1 nouveau pays (la Biélorussie) et 4 compagnies qui n’opéraient pas l’hiver dernier (Belavia, Etihad Regional, IGavion et Ryanair) font la différence.
Ces nouvelles lignes d’hiver sont à proprement parler des pérennisations de destinations estivales qui confirment la rencontre vertueuse de deux facteurs : l’attractivité de la région et le dynamisme du marché européen.
Deux acteurs de l’économie azuréenne sont pleinement engagés dans cette démarche.
Pour Bernard Kleynhoff, président de la CCI: » Nous avons besoin d’un changement de cap pour améliorer la desserte de la Côte d’Azur » alors que Yvon grosso, président de UPE06, n’est pas moins décis: » Le système actuel d’octroi des droits de trafic aérien est un frein insupportable pour lé développement de nos entreprises ».