« Que faire face à une radicalisation de la société » s’est demandé Christian Estrosi dans son allocution en ouverture du colloque national organisé hier à Nice par les associations France Médiation et P@je auquel ont participé des élus, professionnels et des représentants du monde de l’école et de l’éducation.
Pour Adolphe Colrat, Préfet des Alpes-Maritimes, la réponse ne peut venir que de » la diversité qui doit devenir un levier du vivre ensemble ».
C’est la lourde tache des 12 000 médiateurs qui , au quotidien, assurent une présence humaine dans la rue ou dans les transports collectifs, dialoguent avec les habitants et favorisent leur implication dans la vie citoyenne, identifient les situations de détresse sociale, gèrent les conflits de la vie quotidienne, préviennent et luttent contre les violences à l’école et le décrochage scolaire, favorisent l’accès au droits.
Le rôle de la médiation est crucial pour éviter les débordements et renouer les liens sociaux.
D’ailleurs , les nouvelles réformes de gestion des territoires concernant la politique de la ville et la prévention de la délinquance mettent l’accent sur la place de la médiation sociale en partenariat avec l’ensemble des acteurs publics et privés.
