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22 novembre 2024

Rugby : le Stade Niçois saura-t-il prendre le bus pour le paradis (ovale) ?

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« Bus to paradise » était le titre du succès littéraire de l’américain Léo Buscaglia en vogue dans le monde du management Son auteur y expliquait que le paradis est sur terre à condition qu’on prenne du plaisir à ce que nous faisons.


arboras.jpg Le Stade Niçois serait-il devenu un cas d’application de cette formule ?

En fait, comment ne pas se demander si le paradis (ovale) n’est pas aux Arboras, si on s’en tient aux déclarations de Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, et de Jacques Richier, président d’Allianz France, les deux partenaires qui soutiennent corps et âmes… et monnaies sonnante et trébuchants, la renaissance du rugby niçois avec des ambitions (presque) illimitées ?

Le maire de Nice, en plus d’une enveloppe annuelle qui ne souffre d’aucune comparaison dans l’hexagone pour un club de fédérale 2, se chargera de la réalisation du projet de rénovation qui transformera le stade des Arboras en un écrin moderne de 10 000 places avec terrain en synthétique et loges.

De plus les terrains d’entraînements seront portés de deux à trois et feront également l’objet d’une remise en état et, enfin, une salle de musculation sera mise à disposition pour compléter les équipements pour le rugby de haut niveau.

Habitué au challenges économiques d’une entreprise internationale, Jacques Richier accompagnera ce chemin avec un partenariat financier conséquent (350 000 euros cette saison) avec une programmation pluriannuelle et la force d’une organisation dont l’efficacité n’est pas à démontrer.

Reste le sportif qui ne doit manquer les rendez-vous attractifs, mais exigeants, des deux soutiens économiques : Le premier étant la montée en Fédérale 1 dans un délai maximum de 2 ans (mais si c’est dès cette saison, ce ne sera que mieux) pour après viser la Pro D2 dans les deux années successives.

De quoi donner des sueurs même à un dirigeant d’expérience comme Tony Catoni qui sait que les objectifs engagent ceux qui les acceptent, faute de quoi…

D’ailleurs Jacques Richier a placé la barre très haut en rappelant qu’Allianz est aussi partenaire des Saracens de Londres, un des clubs phare du rugby anglais. Rien que ça !

De quoi rêver ? Mais, ne dit-on pas que les rêves d’aujourd’hui feront (parfois) les réalités de demain ?

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