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22 novembre 2024

Un pas historique franchi : Les Nations Unies reconnaissent l’autonomie du sport

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Le Comité International Olympique (CIO) accueille avec satisfaction la reconnaissance historique par les Nations Unies de l’autonomie du CIO et du sport.


nations_unies_sports.jpg Cette reconnaissance est entérinée par une résolution adoptée par consensus lors de la 69e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le document stipule que l’Assemblée générale “appuie l’indépendance et l’autonomie du sport ainsi que la mission du Comité International Olympique, qui est de conduire le Mouvement olympique”.

Le secrétaire général des Nations Unies présentera un rapport sur la mise en œuvre des initiatives énoncées dans la résolution, lors de la 71e session de l’Assemblée générale dont l’ordre du jour comprendra un point intitulé « Le sport au service du développement et de la paix ».

L’adoption de la résolution par l’Assemblée générale a été annoncée après la présentation par le secrétaire général des Nations Unies d’un rapport bisannuel sur le sport au service du développement et de la paix. Le CIO, qui jouit depuis 2009 du statut d’observateur aux Nations Unies, était représenté par Mario Pescante, membre du CIO et observateur permanent du CIO auprès des Nations Unies.

Le président du CIO, Thomas Bach, avait souligné la nécessité de garantir l’autonomie du sport dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale en novembre 2013 à New York : “Le sport [est] véritablement le seul domaine de l’existence humaine qui repose sur une loi universelle », avait-il déclaré alors. « Mais pour appliquer cette loi universelle, le sport doit jouir d’une autonomie exercée de manière responsable. La politique doit respecter cette autonomie du sport. »

La résolution reconnaît le sport comme moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix, et relève le rôle significatif du CIO et du Mouvement olympique pour réaliser ces objectifs.

Elle admet que “les grandes manifestations sportives internationales doivent être organisées dans un esprit de paix, de compréhension mutuelle, d’amitié et de tolérance, toute forme de discrimination étant exclue, et qu’il convient de respecter le caractère unificateur et conciliateur de ces manifestations.” Cela implique clairement que la participation pleine et entière de tous aux manifestations sportives est encouragée et qu’ainsi les boycottages sont incompatibles avec cet appel de l’ONU au respect des valeurs du sport.

« Nous nous félicitons vivement de cette résolution qui marque une étape historique dans les relations entre le sport et la politique », a déclaré le président Thomas Bach . Et d’ajouter : “Nous devons former des partenariats avec les organisations politiques sur la base de cette reconnaissance de l’autonomie du sport. L’excellente coopération entre les Nations Unies et le CIO peut à cet égard servir d’exemple pour les liens à établir sur le plan national entre les Comités Nationaux Olympiques et leurs gouvernements respectifs. Ces relations avec les gouvernements exigent que le sport demeure toujours politiquement neutre.”

Les Nations Unies prennent acte de la Charte olympique, en particulier du principe fondamental 6, et du fait que “toute forme de discrimination est incompatible avec l’appartenance au mouvement olympique”. Cette reconnaissance renvoie à la responsabilité du CIO de faire pleinement respecter le 6e principe fondamental et la Charte olympique aux Jeux Olympiques et dans ses activités annexes. En tant qu’organisation sportive, le CIO n’a cependant pas pour mission d’imposer des mesures aux États souverains en dehors de sa propre sphère de compétences. Les Jeux Olympiques peuvent montrer au monde et au pays hôte qu’une société pacifique est possible, que la compétition entre individus peut se dérouler dans l’harmonie et dans le respect de la dignité de tous.

Dans une lettre adressée aux présidents des 205 Comités Nationaux Olympiques, le président du CIO appelle au renforcement de l’autonomie du sport dans leurs pays respectifs et leur demande, dans tout dialogue engagé avec les dirigeants politiques, d’encourager ces derniers “à accorder au sport toute l’attention voulue dans le cadre du programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015.”

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