Pendant deux jours, des experts ont discutés autour de ce thème qui surgit de temps à l’autre dans l’actualité. Sujet, ô combien complexe , qui mériterait une attention mois épisodique et qui risque de tourner au drame.
Que pouvons nous-faire , au delà d’exprimer notre solidarité, à ses frères et soeurs dont le présent est dans la souffrance et l’avenir dans l’incertitude ?
Il y a la politique mais aussi l’humanitaire… C’est ce regard que porte à ces faits Patrick Mottard.
C’est à une passionnante et terrifiante table ronde que j’ai assisté, au CUM, sur l’avenir des Chrétiens d’Orient. Une communauté victime d’une véritable purification religieuse (le terme est du doyen Vallard de la Fac de Droit de Nice) dans une partie du monde arabo-musulman qui veut éradiquer toute forme d’altérité (la politologue Myriam Benraad).
Et si certains gardent un peu d’espoir : « il faut garder l’espérance malgré la désespérance » (professeur Joseph Yacoub), l’opinion générale était plutôt pessimiste quant à l’avenir de ces Chrétiens. Persécutés depuis 14 siècles, ils doivent désormais faire face aux intentions génocidaires de la secte raciste et intégriste Daesh.
Aussi, comment ne pas donner raison à Marek Halter lorsqu’il explique à son ami Yacoub que le monde à changé et que les Chrétiens d’Orient vont subir le même sort que les communautés juives en pays arabe : la mort ou l’exil…
Et comme nous n’avons pas su les défendre notre devoir sera donc de les accueillir pour qu’ils puissent sauver leur culture au sein d’une diaspora déjà forte en Amérique latine, aux USA ou en Australie. On leur doit bien ça.
par Patrick Mottard