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25 novembre 2024

Cap 3000 se renouvelle: un projet entre audace et continuité

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Edifié dans la zone de marécages entourée de serres avec vue sur la mer, Cap 3000 fut inauguré le 21 octobre 1969: c’était le premier centre commercial de France.

Après, un passage de propriété en 2010, le centre va connaitre un profond changement avec un projet en termes d’extension et de rénovation qui en fera une référence nationale et internationale.

A la fin des travaux qui perdureront jusqu’en 2018, sa surface sera augmentée de 50 000 m2 et les visiteurs passeront de 10 à 14 millions par an.

Le projet est ambitieux et inclut une élimination totale des stationnement des voitures en surface (les parkings seront souterrains) et un remodelages de la partie commerciale avec une esthétique attrayante et, enfin, l’adoption des normes environnementales les plus avancées.

Les commerces , eux, passeront de 140 à 300 et le chiffres d’affaires s’incrémentera significativement des 400 millions/an actuels. De fait, 1 500 emplois supplémentaires sont prévus et s’ajouteront aux 2 300 en place.

Enfin, le centre commercial s’orientera vers la mer et toute la zone environnante sera redessinée de manière à créer un unicum qui épousera activité commerciale et cadre de vie. La viabilité autour de centre sera également revue et adaptée aux nouvelles exigences.

On imagine donc la satisfaction des autorités , Jacques Segura maire de Sain Laurent du Var en tête, pour cette réalisation dont l’investissement monte à 400 M€.

Bien sur, les critiques ne manqueront de faire figurer au soutien de leur thèse que ce centre ajoute du bâti au bâti, que deux autres centres commerciaux s’ajouteront à celui-ci dans quelques années (Le Polygone Riviera à Cagnes sur Mer, Nice One plus Ikea dans l’Eco-vallée, qui, si l’on prend en compte Métro et Carrefour Lingostière, aura de plus en plus les caractéristiques d’une « market valley », au lieu d’entreprises innovantes et d’emplois pour chercheurs et start-uppers on reste dans le commercial avec un besoin de force de travail à basse intensité de formation scolaire…

Mais, dans ces temps de morosité économique qui peut faire la fine bouche ?

On comprend bien la satisfaction de Alain Taravella, président d’Altarea-Cogedim, le propriétaire-développeur de Cap 3000 : Lui n’est pas un acteur du territoire, il fait son métier et puisque le projet est de grande qualité commerciale, il sera certainement un succès et à coup sûr les retombées financières lui donneront certainement raison.

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