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22 novembre 2024

Le Tribunal de Commerce autorise la reprise du quotidien « Nice-Matin » par ses salariés

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Après des mois de tractations, d’offres diverses commentées dans les médias, d’actions de communication et de mobilisation menées, c’est finalement l’offre de reprise en SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) qui a convaincu le Tribunal de commerce de Nice. Le projet qui prévoit 159 départs volontaires est celui qui doit préserver le maximum d’emplois.


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L’aspect social a eu raison de la consistance financière des projets alternatifs et on peut bien comprendre que le Tribunal se soit rangé de ce côté là. Imaginez vous les cris et les réactions dans le cas contraire.

Maintenant, ce sera aux salariés de ne pas transformer leur succès d’aujourd’hui en défaite de demain. Et, comme on dit si bien dans ces cas chez nos voisins transalpins : Tu l’as voulu la bicyclette ? Et bien, maintenant pédale !

Les salariés auront donc réussi le tour de force de rassembler un financement de 14,2 millions d’euros, dont 8 millions obtenus en vendant à l’homme d’affaires Bernard Tapie, 50% de Corse-Matin et des murs d’agences. La société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) des salariés prévoit 159 départs « tous volontaires ».

« Nous sommes satisfaits d’avoir évité le carnage social. C’est une première victoire, mais nous allons devoir rapidement nous remettre au travail, nous réorganiser » annoncent les salariés qui ont avec eux un soutien nommé… Bernard Tapie.

L’homme d’affaires et patron de La Provence est en effet aux côtés des salariés à hauteur de 4 M€ pour le rachat de Corse-Matin, détenu pour l’heure à 50 % chacun par La Provence et Nice-Matin.

Il a également fait une avance par chèque de banque pour un montant de 4 autres millions d’euros, concernant les éventuelles ventes immobilières (comprendre des locaux d’agences). Un patrimoine immobilier qui est valorisé à 6,5 M€. L’avance offerte par Bernard Tapie permet donc aux nouveaux propriétaires de « vendre tranquillement à hauteur de cette valorisation » disent-ils.

Homme d’affaire ? Affairiste ? La présence de Bernard Tapie dans l’opération laisse trainer plus d’un doute. Et s’il n’était là que pour ramasser le morceau si la Scic ne devait pas avoir la capacité de tenir la route ?

Bien sur, dans un cas pareil, il faut voir le verre rempli à moitié plein, mais en connaissant l’artiste si le ver n’est pas (encore) dans la pomme, le loup est par contre dans la bergerie ?

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